Si vous ne connaissez pas Caitlin Clark, c’est tout simplement le nouveau visage du basketball féminin. Après des années à traumatiser le championnat universitaire à coups de records et de performances historiques, elle a logiquement été sélectionnée à la première position, par les Fever d’Indiana, lors de la draft WNBA (NBA féminine) 2024. Pourtant, à peine une semaine plus tard, le cas Caitlin Clark faisait polémique. Personne n’a remis en cause son statut de numéro 1 de la draft, c’est plutôt le salaire de la joueuse qui a indigné le monde du basketball.
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162 fois moins bien payée que son équivalent NBA
La parité des salaires entre hommes et femmes dans le sport est un long débat. L’argument le plus commun pour expliquer ce fossé est celui du revenu généré par l’athlète. Au football, par exemple, comme les hommes rapportent beaucoup plus aux clubs et aux diffuseurs que leurs équivalents féminins, ils sont payés en conséquence (souvent à l’excès). Mais aux États-Unis, la frontière de popularité entre joueurs NBA et joueuses WNBA est beaucoup plus fine.
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Il n’y a qu’à regarder Instagram. Victor Wembanyama, numéro 1 de la draft NBA 2023, a 3,8 millions d’abonnés, soit moins du double que Caitlin Clark (2,1 M). Pourtant, comme nous révèle le média sportif américain Spotrac, le premier contrat de la joueuse est de 338 000 euros sur quatre ans, soit 162 fois moins élevé que celui de Victor Wembanyama (55 M). C’est même moins que certaines mascottes NBA. Vous commencez à comprendre l’indignation générale, qui a même atteint Joe Biden : “Même en étant la meilleure, on voit aujourd’hui que les femmes ne sont pas payées à leur juste valeur”, a jugé le président dans un tweet.
Merci Nike
Heureusement pour elle (même si 338 000 dollars sur quatre ans c’est déjà très bien pour le commun des mortels), le salaire de sa franchise n’est pas son unique revenu. On vous l’a dit, Caitlin Clark est une superstar, elle a donc rapidement été contactée par des équipementiers, et c’est Nike qui a réussi à la signer. Le contrat est estimé à 26 millions d’euros environ, ce qui fait finalement de Caitlin Clark la joueuse la mieux payée de l’Histoire et ce, avant même d’avoir joué un match en WNBA.
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