Comme aux JO de Tokyo, les lits des athlètes des JO de Paris seront composés d’un sommier en carton et d’un matelas modulable en fonction de leur morphologie et de leurs besoins. Le modèle, quasiment le même que celui utilisé au Japon en 2021, a été montré jeudi à la presse en présence du PDG de l’entreprise japonaise Airweave. Motokuni Takaoka n’a d’ailleurs pas hésité à lui-même sauter à pieds joints et à rebondir sur un des deux matelas exposés pour témoigner de leur résistance. “Ils peuvent supporter plusieurs personnes”, a-t-il assuré, ce qui peut arriver “quand on gagne une médaille”, a-t-il expliqué.
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Le matelas est en trois blocs et peut se moduler via ces blocs, en fonction des besoins. Chaque sportif, selon ses mensurations, se verra proposer la formule qui lui convient le mieux et pourra interchanger les blocs comme bon lui semble. Pour les plus grands, des extensions à 2,20 mètres de long sont aussi prévues.
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Le sommier en carton “fabriqué à partir de 80 % de matière recyclée” sera conçu en France, a précisé de son côté le président du comité d’organisation des JO (Cojo), Tony Estanguet. Il y a eu de “très bons retours de Tokyo”, a-t-il expliqué, ajoutant que le choix de cette entreprise correspond aussi aux objectifs sociaux et environnementaux que s’est fixés le Cojo. Après les JO, les sommiers en carton seront recyclés tandis que les matelas et les oreillers seront donnés à des écoles ou des associations.
Cette literie “peut changer la couleur des médailles !” a vanté le PDG de l’entreprise. Quant à Tony Estanguet, il a rappelé “l’importance du sommeil” pour les sportifs dans le cadre d’une telle compétition.
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Le comité d’organisation doit prendre les clés du village olympique en mars 2024 pour installer tout le nécessaire. Les 16 000 lits, qui seront aussi livrés au village des médias à Dugny où seront installés quelques centaines de journalistes (centre audiovisuel), seront livrés entre mars et juin 2024.