Au fait, il sent quoi le très attendu parfum Acne Studios par Frédéric Malle ?

Publié le par Cheynnes Tlili,

©Carlijn Jacobs

On a parlé parfum avec Jonny Johansson, le fondateur de la marque.

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Si Acne Studios a un style bien défini, il fallait aussi que l’odeur de son tout premier parfum soit reconnaissable. “Une odeur signature”, c’est ce dont m’a parlé Jonny Johansson quand je l’ai rencontré. C’était le dernier jour de la Fashion Week femme et j’étais invitée dans leur head quarter pour découvrir cette fragrance.

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Tout part d’une lettre que Frédéric Malle, vraie pointure dans la conception de parfum, a envoyée au fondateur de la maison suédoise pour lancer ce nouveau projet, parce qu’après tout, qu’est-ce qui finit mieux un look qu’une senteur ? Si Marilyn Monroe confiait ne porter que quelques gouttes de N°5 pour dormir, la femme Acne, elle, dira que le contenant de ce joli flacon est à porter partout et tout le temps, comme un dernier it-bag de la maison. Une odeur fraîche, propre, qui nous paraît à la fois familière mais qu’on a du mal à définir. Comme la femme Acne, non ?

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Quand j’ai demandé à Jonny Johansson ce qu’il avait en tête pour l’odeur de ce parfum, il m’a expliqué vouloir une odeur qui, quand la personne passe devant nous en la portant, nous laisse perplexe. En mode : “Mais c’est quoi, cette odeur ?”. C’est chic, non, quand les effluves de notre parfum ne laissent personne indifférent ? Et encore plus quand elles nous rappellent des souvenirs ou nous replongent dans notre enfance ou dans des moments précis de notre vie.

Car si s’asperger de quelques pschitts chaque matin avant de partir de chez soi peut paraître anodin, définir ce que sentira notre marque est bien plus réfléchi. Pour cette grande première, qui d’ailleurs n’aurait jamais vu le jour si la maison n’avait pas été sollicitée par Frédéric Malle, Jonny Johansson voulait qu’elle soit en accord avec le mood de la femme Acne : un pied dans le passé mais le regard tourné vers l’avenir. C’est bien pour ça que la collaboration avec ce parfumeur historique et le nez Suzy Le Helley semblait logique : à mi-chemin entre la tradition et la modernité. Avec pour but, of course, de nous pondre une odeur métallique mais sucrée grâce aux notes de rose et de violette.

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