Arte Antwerp, Rhude, Avirex… petit tour des marques qu’on veut porter comme les rappeurs à la rentrée

Publié le par Mélissa Chevreuil,

Enfin, si on avait la moula, hein. Car parmi la sélection, certains items ne sont pas donnés… mais avoir du flow n’a pas de prix, askip.

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Disclaimer : oui, certaines marques ou produits sont de base pour les hommes, mais on est bientôt en 2024. Qui cala encore le genre des vêtements, sérieusement ? Faites-vous kiffer !

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La même marque de luxe m’a dit ‘on veut bien ton rap’, Tu connais les ches-ri.” Avec “Égérie”, titre mainstream mais ô combien jouissif, Nekfeu tapait dans le mille. Les marques qui éprouvaient une certaine réticence (#euphémisme) à convoquer des rappeuses et rappeurs lors de leurs défilés sont les mêmes qui, aujourd’hui, leur demandent d’occuper leur front row et de prêter leur belle gueule pour justement servir… d’égérie. Toutefois, il n’a pas fallu attendre ce coming out marketing pour que nos rappeurs fav inspirent nos dressings, et c’est en analysant mieux les sapes de Travis Scott, de Damso ou de SCH qu’on a créé de nouvelles lubies vestimentaires au regard de la rentrée qui approche à grands pas. Allez, hop hop hop, on a assez tergiversé. Avec Coumbis, aka la réf mode de la rédaction, on a sélectionné les trois marques que vous devez surveiller de très près avant d’y investir vos précieuses économies.

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Arte Antwerp

J’ai de nombreux points communs avec mon collègue Flavio : on habite dans le même quartier (merci pour ta reco boulangerie si tu me lis), on adore raconter notre vie sur ce site, écouter (et chialer) sur du Lana Del Rey et porter la marque belge Arte. Pour le coup, c’est vraiment une honte si vous êtes passé·e·s à côté de la hype, tant ces vêtements estampillés d’un petit cœur (à ne pas confondre avec CDG Play ou AMI) sont par-tout ! Créée en 2009, la griffe se démarque avec des pièces tantôt très sobres mais bien coupées et ultra-qualitatives – Carhartt, méfie-toi, la concu est là – tantôt avec des produits plus élaborés, comme des ensembles aux motifs très modesques qui n’auraient rien à envier à ceux proposés chez Marine Serre. Depuis, solidarité belge oblige, Damso, Hamza ou encore JeanJass ont été aperçus avec des pièces Arte. À noter qu’il s’agit là de la marque la plus abordable de notre humble sélection avec des premiers prix à 60 euros pour les T-shirts, ce qui est déjà un certain taro, on est d’accord.

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La pièce à choper (et à shopper) : un jean avec des imprimés oiseaux au prix de 160 euros, qui sonne à la fois très couture et en même temps un peu kitch. Une dualité à la Hannah Montana qui n’est pas pour nous déplaire.

Avirex

Mes quelques connaissances nées à la fin des années 1980 ou au début des années 1990 me l’assurent : Avirex, c’était la marque des bad boys, des vrais, qui n’avaient peur de rien. Un peu dark Sasuke et bresom, mais fiables et solides. Bref, des BG autant que des gars sûrs, toujours avec leur blouson en cuir Avirex sur le dos (plus particulièrement l’iconique modèle avec le drapeau américain). Comme beaucoup de griffes, Avirex se voulait être forte d’items utilitaires puisque destinées aux militaires, avant de vite ouvrir son offre aux civils. Pourtant, le nom de la marque ne vous dit rien ? Possible, mais vous l’avez forcément déjà vue. Ne serait-ce que sur les épaules de Tom Cruise dans Top Gun – ce qui donnera le nom “Maverick” au modèle. On en voit également dans le film La Haine ou sur Jay-Z. Aujourd’hui, après un petit passage à vide, la marque a de nouveau le vent en poupe, puisque portée par Franglish, SDM ou encore Tayc. Preuve du comble de la hype ? Ils viennent de drop une série de jackets en collab avec la marque de skate Palace – que des pépites, en toute subjectivité.

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La pièce à choper (et à shopper) : el famoso gros blouson en cuir iconique de la marque, obviously. Bien large, bien épais, bien quali (bien cher, aussi, comptez 1 300 euros environ). Avec le drapeau américain dans le dos, pour le côté American Dream façon Lana Del Rey, pas Karen trumpiste, please.

Rhude

Rhuigi Villaseñor est de ces créateurs dont l’histoire ne peut que servir de goal. Né à Manille puis expatrié à L.A alors qu’il ne peut pas aligner deux mots dans la langue de Shakespeare, l’artiste commence en créant des pièces dans son garage, à l’ancienne. En 2012, il explose soudainement quand le pape des trends, aka Kendrick Lamar, lui demande un T-shirt imprimé bandana. Jackpot : des centaines de milliers de commandes suivront. Depuis, on voit sa marque partout, notamment sur Future (égérie) ou Leto qui la ponce comme un chef. Parmi les pièces phares, on retrouve de nombreux items graphiques très forts, qui ne sont pas sans faire penser à la maison Casablanca, mais aussi des pantalons “joggo chic”, à mi-chemin entre le costard et le survêt classique.

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La pièce à choper (et à shopper) : une chemise avec un imprimé qui chatouille la rétine (et le compte bancaire, comptez environ 550 euros pour un modèle à manches courtes). Si vous avez les moyens du Parrain, tentez même l’ensemble avec le short ou le pantalon qui va avec, s’il est proposé. La vie est trop courte pour être discret hors des périodes de Fashion Week.