La Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) et France Travail (ex-Pôle emploi) ont lancé une campagne d’information auprès des retraités pour les inciter à devenir agents de sécurité privée lors des Jeux olympiques de Paris. Le secteur est en grande difficulté de recrutement. “L’objectif est bien d’informer certains retraités de l’opportunité de bénéficier, s’ils le souhaitent, du financement de la formation pour exercer des missions de sécurité événementielle pendant les Jeux”, a indiqué mercredi à l’AFP la délégation interministérielle aux Jeux olympiques et paralympiques (Dijop).
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Après des campagnes centrées sur les chômeurs puis les étudiants, ce sont désormais les retraités qui sont sollicités pour les Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et paralympiques (28 août-8 septembre) qui auront besoin de 17 000 agents de sécurité privée en moyenne par jour, avec des pics ponctuels à 22 000 pour la seule sécurisation des sites olympiques. Selon la Dijop, “environ 186 000 retraités d’Île-de-France peuvent être concernés”.
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Jointe par l’AFP, la Cnav a confirmé mettre “en œuvre une opération d’information commune avec France Travail IDF”. “L’Assurance retraite est un appui pour informer les retraités intéressés par l’offre de formation sur les impacts d’une reprise d’activité”, a précisé l’organisme.
Depuis septembre 2022, des campagnes ont été lancées pour tenter d’attirer tout type de candidats, avec notamment une formation spéciale événementielle, de 106 heures (sur trois semaines) destinée principalement à la palpation et la filtration des spectateurs entrant sur un site de compétition.
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Cette formation spéciale a convaincu 1 488 personnes (chiffres de mi-janvier), a souligné à l’AFP Cédric Paulin, secrétaire général du Groupement des entreprises de sécurité (Ges), qui délivre les certifications à cette formation. Selon les derniers chiffres communiqués par la préfecture d’Île-de-France (Prif), 9 500 personnes ont été embauchées spécifiquement dans l’optique des JO depuis le lancement des campagnes, avec l’objectif d’atteindre la barre des 15 000 en juin.
Mi-janvier, le délégué interministériel aux JO, Michel Cadot, avait indiqué que les contrats de sécurité privée seraient signés “mi-février” mais, avait-il précisé : “cela ne veut pas dire que pour autant les agents seront au rendez-vous”.