Après sept années de recherches et d’expérimentations, le Big Mac s’apprête à vivre sa grande révolution, à l’image du New Coke dans les années 1980. Partout en France et bientôt ailleurs dans le monde, McDonald’s s’est convaincu de proposer une nouvelle recette du célèbre hamburger, avec près d’une cinquantaine de modifications apportées à la préparation initiale du Big Mac. Sur le papier, cela sonne comme de nombreux chamboulements, mais cela change-t-il vraiment le goût de ce sandwich emblématique de la chaîne ?
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D’abord, revenons-en aux promesses. McDonald’s a indiqué que les multiples changements apportés à la recette se porteraient sur différents aspects de la préparation, de la cuisson à la sauce : des pains plus chauds car toastés plus longtemps (cinq secondes de plus), un fromage plus fondant, des oignons cuits autrement (directement sur le steak), une sauce plus onctueuse et plus copieuse et, surtout, un nouveau bun, plus épais, doré et brioché.
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De passage par le McDo de mon quartier, dans le nord-est de la capitale, je suis allé croquer dans la hype et dans cette nouvelle mouture du Big Mac afin d’en avoir le cœur net et de pouvoir répondre à ceux qui me le demanderaient : est-ce que ça change vraiment ? Je n’irai pas par quatre chemins : la révolution annoncée est minime. Pour schématiser, on est ici davantage sur un remaniement mollasson de fin de mandat présidentiel que sur la prise de la Bastille. Mais tout de même, voici ce qui m’a interpellé.
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Le pain est effectivement différent d’ordinaire et semble plus généreux. Il est rebondi sur le dessus, on apprécie une meilleure prise en main, toutefois rudement mise à l’épreuve par un ajout de sauce conséquent qui fait glisser plus facilement la tranche de pain centrale. Résultat : le Big Mac peut enfin dire adieu à son écueil principal, celui de manquer parfois d’onctuosité aux yeux de certains puristes. La promesse d’un burger plus “aéré” se tient également, même quand il est commandé à emporter et a vécu un voyage mouvementé à vélo jusqu’à la maison. Sur la chaleur, ce n’est pas flagrant mais on se surprend à tenir en main un hamburger véritablement chaud, ce qui n’était pas toujours évident auparavant. Quant aux oignons, cuits sur le dessus du steak, et le fromage censé se montrer plus fondant, pas vraiment de changement à signaler de notre côté.