La carbonara est une mine à débats et à querelles, et pas uniquement sur sa composition. Parfois, c’est aussi son prix qui est pointé du doigt, notamment dans la ville où elle a vu le jour, Rome. Vendue trop cher pour un coût de production très bas, ne serait-il pas temps que cela cesse ? C’est ce que pense l’association italienne de consommateurs Consumerismo Non Profit, qui vient d’adresser un courrier officiel à Fiepet Confesercenti et à Fipe Confcommercio, deux organismes représentant les professionnels de la restauration.
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L’idée derrière cette demande très officielle est simple : limiter le prix d’une assiette de carbonara dans les restaurants de Rome à 12 euros. Et pas un euro de plus, rapporte le Corriere della Sera, un quotidien italien. Une autre demande a été déposée pour plafonner, aussi, le prix des pizzas dans la ville.
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Tout cela intervient alors que Rome s’apprête à vivre une année agitée : une Année sainte pour l’Église catholique, qui intervient tous les vingt-cinq ans. La ville va ainsi voir affluer de nombreux touristes – 32 millions à 40 millions de personnes sont attendues dans la capitale transalpine, dont 800 000 Français. Une aubaine pour certains restaurateurs qui pourraient y voir une occasion de faire grimper leurs prix, donc.
Cette initiative – ainsi que celle d’une autre association spécialisée dans les droits des consommateurs qui surveillera durant toute l’année les prix de ces plats – entend donc protéger les touristes mais aussi et surtout les Romains d’une flambée des prix et d’une inflation déjà bien présente dans les restaurants de la capitale italienne.
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