Vaughn Vreeland, journaliste food au New York Times, n’est pas du genre à prendre la recette ultime de cookies de l’institution américaine à la légère. Forcément, ladite recette, écrite par le chef pâtissier Jacques Torres et adaptée par David Leite, score un parfait cinq étoiles avec plus de 14 000 reviews. Mais dans une vidéo sur la chaîne YouTube du journal, Vaughn Vreeland s’est lancé dans quelques nouvelles expérimentations pour savoir si la recette, malgré sa perfection apparente, pouvait encore être améliorée.
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Vu qu’on n’est pas en reste quand il s’agit d’améliorer nos recettes de cookies, on s’est aussi lancé dans une de ces expérimentations. Celle de savoir combien de temps il fallait idéalement laisser reposer, au frigo, la pâte à cookie, pour avoir le meilleur biscuit possible. Parti d’une recette maximaliste avec du beurre mou, un mélange de sucre vergeoise et de sucre blanc, très similaire à celle de Christina Tosi du Milk Bar, on a donc, pendant trois jours, cuit nos petites fournées de cookies. Alors, la patience est-elle mère de pépites de choco ?
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- Recette : ici
- Cuisson : 9 minutes à 180 °C
- Taille : 1 cuillère à glace
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#1. 0 heure, rien du tout du tout
C’est évidemment le cookie le plus différent des autres, le beurre mou n’ayant pas pris le temps de se raffermir au froid, le cookie s’étale plus et est, de fait, le plus “croustillant” de nos quatre essais. On comprend tout à fait l’impatience de consommer vite, vite, vite un cookie, mais a minima, un passage de deux heures au frais fait déjà la différence.
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#2. 24 heures
Des bords bien dorés, un cœur bien chewy, l’équilibre des textures est parfait. On est sur un cookie de compet. Reste à voir si le temps peut encore améliorer ce cookie qui vous vaudra déjà des compliments.
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#3. 48 heures
Oh la magie, oh la sorcellerie, oh la science ! L’hydratation de la farine ? La petite danse des protéines ? Je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas un petit bonhomme de Il était une fois… la Vie, et je ne préfère pas parler de mon parcours scientifique à l’école, donc je n’ai pas une réponse mathématique. Mais, toujours est-il, que par rapport au cookie de 24 heures, la caramélisation semble plus avancée, les saveurs plus développées, tout en gardant la parfaite combinaison de textures.
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#4. 72 heures
Le film de trop ? Celui où Indiana rencontre les aliens ? C’est un peu ce cookie. Il est toujours délicieux mais, objectivement, impossible de sentir une différence avec le cookie précédent. Verdict ? Les cookies, c’est délicieux, et si vous êtes patients, attendez 48 heures au frais avant de les faire cuire, mais ne vous embêtez pas à patienter 72 heures.