Un spa au Nouveau-Mexique a été associé à une infection de VIH sans précédent, avec au moins trois femmes ayant contracté le virus après avoir reçu des “soins du visage de vampire”, un type de soin qui a fait sensation sur les réseaux sociaux. Le spa, nommé VIP Spa, proposait une procédure qui consiste à injecter du plasma sanguin riche en plaquettes dans le visage à l’aide de micro-aiguilles. Le nom “vampire” fait référence à de soi-disant propriétés régénératrices.
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L’enquête sur l’épidémie a commencé lorsqu’une femme a été testée positive au VIH après avoir reçu ce soin au printemps 2018. Comme elle n’avait aucun comportement à risque, les yeux se sont rapidement tournés vers le VIP Spa. Une enquête plus approfondie a révélé des conditions choquantes dans le spa, notamment des seringues non emballées, des tubes de sang non étiquetés et du matériel jetable réutilisé. La propriétaire, Maria de Lourdes Ramos De Ruiz, a été inculpée et a plaidé coupable d’exercice de la médecine sans permis. Le spa n’avait pas de licence officielle délivrée par les autorités.
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Cependant, en raison des conditions insalubres dans l’établissement, les enquêteurs n’ont pas pu déterminer avec précision comment les infections se sont propagées. L’absence de dossiers clients a constitué un défi important au cours de l’enquête, mais a souligné l’importance d’identifier de nouvelles sources potentielles de transmission du VIH.
L’enquête a lié cinq personnes au spa, le séquençage génétique viral montrant des infections étroitement liées. Malgré les efforts déployés pour retrouver d’autres clients, seuls deux cas supplémentaires ont été diagnostiqués en 2021. Deux cas qui peuvent, comme la première victime, être directement imputés au “soin du vampire”.
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L’enquête sur l’épidémie, détaillée dans un rapport hebdomadaire sur la morbidité et la mortalité des Centers for Disease Control and Prevention, sert de mise en garde. C’est en effet la première fois qu’est répertoriée une infection au VIH via des usages de cosmétiques. Le rapport met l’emphase sur la nécessité de réglementations plus strictes dans l’industrie.