Les incels, contraction de “involuntary celibates” (célibataires involontaires) sont une frange des mouvances masculinistes. Si le terme existe depuis la fin des années 1990, le mouvement a connu une vraie émergence avec Internet et ses différents forums. Pour résumer rapidement, les incels sont des hommes qui se considèrent comme marginalisés de la société et forcés d’être célibataires par de pseudo-nouvelles normes que de vilaines féministes auraient imposées à l’ensemble de l’humanité – et des hommes donc.
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Il y a peu, un twittos américain qui se revendiquait comme leader d’un forum incel a tweeté qu’il se retirait de la communauté. La raison ? Il a trouvé une copine, tout simplement, et n’est donc plus célibataire.
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Dans un tweet, il explique avoir ressenti beaucoup de sentiments contraires sur le fait de quitter la communauté incel. Il est heureux de ne plus l’être mais il dit que les amis qu’il s’est faits sur la route vont lui manquer.
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Mais le plus fou, ce sont les réactions de ses “anciens” collègues. Car, comme l’intéressé l’explique, incel est une question de statut, ne peut être involuntary celibate quelqu’un qui n’est plus célibataire. Sous son tweet, c’est l’avalanche de haine de la part d’actuels incels assumés : lui ne serait qu’un “fakecel” pour reprendre l’argument de certains. D’autres n’hésitent pas à dire que le fait que cette figure quitte le mouvement est l’équivalent de LeBron qui prend sa retraite – rien que ça.
L’individu en question essaye d’expliquer que le qualificatif d’incel est quelque chose de subi mais que personne ne “veut l’être”, rajoutant qu’ils ne sont pas des Jedis zélés. Il fait étonnamment preuve de beaucoup de bon sens, d’ailleurs, pour rappeler à ces célibataires involontaires (on rappelle) qu’on ne choisit pas d’être incel – on choisit en revanche de se qualifier ainsi et de se référer à leurs théories fantasques.