On compare Dragon Ball: Sparking! Zero et Dragon Ball Z: Budokai Tenkaichi 3

Publié le par Timothée Van Poecke,

Dix-sept ans plus tard, le petit frère de la mythique licence de jeux Dragon Ball est là.

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Vendredi 11 octobre, Dragon Ball: Sparking! Zero, le digne successeur de la licence Budokai Tenkaichi, sera officiellement jouable pour tous. Plus de 17 ans après la sortie de Dragon Ball Z: Budokai Tenkaichi 3, on a enfin le droit à un semblant de suite à ce banger absolu. Tout ce qu’on a à dire, c’est : que d’émotions.

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Plutôt que de vous proposer un test classique du jeu, on s’est dit qu’on allait comparer Sparking! Zero à son prédécesseur, histoire de voir si, effectivement, on peut le qualifier de “suite”.

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Un système de combat plus complet

Sans non plus révolutionner le gameplay, Dragon Ball: Sparking! Zero vient ajouter quelques détails au système de combat de l’époque. On peut noter l’ajout de “Ruée Éclair-Z” qui permet de se déplacer très rapidement derrière l’adversaire pour le surprendre. L’addition aussi de “Smash parfait” qui ajoute une notion de timing dans les coups adressés à l’adversaire. Le système de défense et de contre a lui aussi été amélioré. En bref, les détails compteront lors de vos combats sur Sparking! Zero, un peu plus que sur Budokai Tenkaichi 3.

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Les combats sont donc plus intéressants que par le passé, mais on le sait, Sparking! Zero n’a pas l’intention d’être un jeu hyper compétitif comme son camarade Dragon Ball FighterZ. À cause de cela, on peut retrouver les mêmes défauts que sur Budokai Tenkaichi 3, c’est-à-dire que :

  • vous allez très certainement vous énerver parce que des gens vont vous spammer les mêmes techniques en boucle (la barre de ki se remplit TROP vite) ;
  • les adeptes du timing de contre seront un peu trop les rois sur ce jeu. Les téléportations, c’est cool, mais 10 à la seconde, ça commence à faire beaucoup ;
  • certaines maps vous rendront fou tant les décors peuvent gêner la fluidité d’un combat.

Dernier petit truc au niveau des combats : pour le plus grand bonheur de nos manettes, le mythique matraquage de joystick quand deux attaques spéciales se rencontrent, c’est terminé. Ces “clashs” sont maintenant remplacés par des QTE, quasiment aussi efficaces.

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Les détails, ça compte

Ce qui traverse l’esprit très rapidement quand on joue à Sparking! Zero, c’est la volonté des développeurs de pousser à fond sur les détails. On n’est plus en 2007, alors les animations doivent être nickel et, surtout, fidèles à l’anime. L’objectif est largement rempli à ce niveau-là.

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Quel plaisir de lancer une technique spéciale et de redécouvrir à l’identique une scène qu’on a pu voir par le passé. Chaque personnage jouable a été bossé avec soin, et ça se voit. Même le menu principal du jeu a été travaillé. Il offre des animations similaires à ce qu’on peut retrouver sur les derniers Naruto Shippūden: Ultimate Ninja Storm, mais en mieux.

Un mode histoire optionnel

On s’en souvient, Budokai Tenkaichi 3 offrait un mode campagne qui survolait l’histoire de Dragon Ball. C’est un peu le même principe sur ce Sparking! Zero, sauf qu’ici, on vit l’histoire à travers les yeux de huit personnages jouables. Dans cette liste, on retrouve du Goku, du Vegeta, du Freezer, du Black Goku… Du classique, finalement.

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L’autre spécificité du mode histoire, c’est que des choix qui ne sont pas fidèles à l’histoire originale sont proposés durant l’aventure. Dans le combat qui oppose Goku et Piccolo à Raditz par exemple, on nous propose de refuser l’aide de Piccolo pour affronter seul le méchant Saiyan. Finalement, Piccolo arrive par surprise à la fin du combat pour tuer Raditz, sans emporter avec lui Goku comme dans l’anime. Cette option débloque par la suite un combat différent sur la planète Namek. C’est une option qui aurait pu être développée un peu plus pour nous servir des cinématiques incroyables et inédites, mais malheureusement, ce n’est qu’un détail dans le jeu qu’est Sparking! Zero.

En plus du mode histoire, le jeu propose un système de combat personnalisé. Le but est de créer votre niveau, avec vos mises en scène, vos personnages jouables et vos adversaires. Après avoir battu votre propre niveau, vous pourrez le partager avec les autres, pour qu’ils l’accomplissent à leur tour. Un bon moyen de défier les autres sans lancer un 1vs1.

Du personnage à foison

Ce qui faisait la réputation de Budokai Tenkaichi 3, c’était aussi le nombre de personnages jouables dans le jeu. Il y en avait 162 en 2007, il y en a 182 en 2024, et oui, ça fait très plaisir. Dragon Ball, Dragon Ball Z, Dragon Ball Super, Dragon Ball GT… Personne (ou presque) n’est oublié. On peut aussi bien jouer Agnilasa, la créature géante présente dans le Tournoi du Pouvoir, qu’un soldat de Freezer (on n’a même pas son nom, c’est une dinguerie).

Évidemment, le défaut notable, c’est que comme pour tout jeu de combat aujourd’hui, il y aura des DLC. On vous avait dit que tout le monde était là, mais même s’ils sont anecdotiques pour certains, il manque les personnages de Dragon Ball Super: Super Hero et de Dragon Ball Daima. Ce seront eux les heureux élus des trois DLC prévus pour Sparking! Zero.

Dragon Ball: Sparking! Zero est sans aucun doute la suite que beaucoup de fans rêvaient d’avoir. Justement, le fan-service est omniprésent, mais sans jamais vraiment mettre en péril le gameplay. Vous allez kiffer tester tous les personnages et enchaîner les combats en ligne contre vos amis, c’est écrit.