Si l’air de “Baby Shark” tourne déjà en boucle dans votre tête après avoir lu le titre de cet article… déso. Et d’un autre côté, vous tombez bien. Car on sait enfin comment se sortir du ciboulot ces airs qui y ont élu domicile sans notre accord.
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Déjà, si ça vous arrive, pas d’inquiétude, vous n’êtes pas seul·e, rassure Wired. Selon l’étude “Stuck in my head: Musical obsessions and experiential avoidance” publiée en octobre 2020, nous serions une immense majorité (97 %) à avoir eu une chanson coincée dans la tête au moins une fois par mois.
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Ça n’est ni plus ni moins un souvenir auditif, au même titre que l’on se souvient d’une phrase saisie au vol d’une conversation dans la rue, d’une image, d’une odeur… à la différence que ce souvenir auditif se répète en boucle à l’infini — à votre plus grand dam. Les scientifiques ont même un terme très précis pour l’identifier : involuntary musical imagery (INMI), ou “images musicales involontaires” en français.
Ce genre de titillement musical serait provoqué par trois facteurs : la nouveauté, la familiarité et l’ennui. Plus votre esprit divague, plus vous êtes fatigué·e et plus l’air de la chanson est entraînant et facile à chantonner, plus il a de chance de vous revenir en tête sans raison.
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Alors comment s’en débarrasser pour de bon ? Quatre solutions s’offrent à vous.
La première, c’est d’écouter toute la chanson jusqu’à la fin. Le cerveau comprend alors que la boucle est bouclée et ne cherchera plus à répéter cet extrait musical encore et encore. Si jamais vous n’avez pas le temps du tout, imaginez-vous les applaudissements à la fin d’un concert — enfin dans votre tête, ne vous mettez pas à applaudir comme ça d’un coup, hein. Cette astuce trompera ce cerveau qu’on adore, même s’il nous joue parfois de sacrés tours.
Deuxième astuce : vous distraire. Oui, ça paraît beaucoup trop simple et pourtant, c’est une technique testée et approuvée. Mâchez un chewing-gum, regardez des mèmes, lancez une game… Et hop, comme par magie, bye bye, “Baby Shark”.
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Troisième technique : concoctez-vous une playlist dans laquelle vous ajoutez les chansons avec les rythmes et les tempos les plus variés. Toutes ces perturbations musicales stopperont l’air qui vous traîne en tête.
Enfin, dernière astuce : modifiez les paroles et chantonnez-les. Là encore, l’idée est de perturber votre cerveau. Pour cela, imaginez de nouveaux vers, ou bien remplacez un mot par un autre. Par exemple, passez de “Au volant du Cayenne” à “Au piment de Cayenne”. Promis, ça roule.