Cette critique de Assassin’s Creed Mirage sera courte car, tout comme le jeu, elle n’a pas besoin de plus pour convaincre.
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Je vais être clair et net avec vous d’entrée : je n’ai jamais terminé les derniers Assassin’s Creed. En 2009 et après, j’ai poncé comme jamais les Assassin’s Creed 1 à 3 en passant par Brotherhood et Revelations. J’ai adoré ces jeux. J’ai alors fait une pause avant de reprendre sur Odyssey et Valhalla, que j’ai détesté. Tout était devenu trop grand, trop long, trop RPG, trop bourrin. Je ne me sentais plus dans la peau d’un assassin, mais d’un super guerrier capable de tout faire. Alors j’ai dit au revoir à la saga des Assassin’s Creed. Puis récemment, Mirage est venu changer la donne.
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Assassin’s Creed Mirage me plonge dans le IXe siècle à Bagdad. J’incarne Basim, un maître voleur qui fait la bourde de tuer le calife en subtilisant un disque d’or et de platine. Il est alors recruté par Ceux qu’on ne voit pas et s’en va dans le désert faire une formation accélérée afin de devenir un assassin avec la capuche et tout. De retour à Bagdad, Basim est prêt à assassiner un maximum de personnes tout en faisant des sauts de la foi et en s’asseyant sur des bancs. OK zé parti.
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Dès les premières heures de jeu, ma mémoire musculaire me revient et me murmure à l’oreille : “Tu te souviens de Assassin’s Creed 2 ? Eh bien là c’est pareil frérot, mais en plus beau”. Forcément, je ne l’écoute pas et pars en mode Elden Ring en me mesurant à un groupe de gardes. Ils m’éclatent. Alors, je décide de revenir aux bases des jeux AC : l’infiltration. Très vite, je me plais à utiliser le parkour et mon aigle afin de repérer les lieux. Puis, j’intègre un groupe de marchands pour entrer dans un bâtiment. Je lance des couteaux. Je vole une clé. J’assassine. Je repars. Je me fais oublier en arrachant un papier sur un mur. Fin de la mission. J’ai adoré.
Et c’est ce que Assassin’s Creed Mirage propose pendant sa vingtaine d’heures de jeu. Avec un système de RPG simplifié, un arbre de compétences mince et rapide à remplir, quelques armes et tenues à trouver et à améliorer, le jeu nous invite à nous mettre dans la peau de l’assassin Basim et non dans un personnage à construire soi-même. Bien loin d’un énorme open world surchargé, Mirage ne comporte que quelques quêtes secondaires, ce qui permet de se focaliser vraiment sur celles-ci et non de les enchaîner pour accéder à un banal succès. De plus, la ville de Bagdad est vraiment magnifique et nous fait bien de sentir qu’on est au IXe siècle dans un monde arabe en pleine effervescence. Le récit et l’ambiance sont les deux éléments clés à notre immersion dans le jeu.
Si on doit relever un gros défaut à Mirage, c’est sa simplicité. Les dynamiques de jeu sont rapides à prendre en main et on ne rencontre que peu de vrais challenges pour terminer la quête principale. Aussi, l’attaque finale de Basim est cheatée de ouf et permet de ne plus avoir à éviter les combats de groupe. Dommage. Misez plutôt sur de la full infiltration pour pleinement profiter de ce que le jeu a à nous offrir. Il faut environ 20 heures pour terminer le jeu, et 25-30 pour le platine. En conclusion, il est clair que Mirage est là pour plaire aux fans des premiers jeux, et il réussit parfaitement sa mission.
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