En décembre, le très sérieux Oxford Dictionary annonçait son mot de l’année : “rizz”. Le terme, bien anglo-anglais de l’autre côté de la Manche, qui décrit le “charisme attractif” d’une personne, avait fait les beaux jours des mèmes Britons lors d’une interview du chouchou des Britanniques toujours fort à l’export Tom Holland. Mais si le terme “rizz” n’a pas fait les beaux jours de notre slang à nous, ce sont les finalistes au mot de l’année qui sont, eux, bien plus rigolos à décortiquer.
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“Prompt”, “Swiftie” et “situationship”
Trois mots ont donc joué des coudes pour le titre. D’un côté, “prompt”, qu’on a utilisé nous aussi à foison, désignant la phrase-consigne entrée dans une interface d’intelligence artificielle. De l’autre, “situationship”, nouvelle façon moderne de décrire une relation romantique sans y mettre les formes, parfait pour décrire ce qu’on a court dans le cœur (et ailleurs) sans y mettre le sérieux. Enfin, ce sont les fans de Taylor Swift, les “Swifties”, qui s’offrent une sérieuse définition. Normal, la fan-base de la planète a dominé le monde en renouvelant toujours d’énergie pour faire à peu près tout et n’importe quoi pour réussir à voir – dans un stade ou au ciné – une date du “Era’s Tour” de la chanteuse américaine. Et si vous êtes plus Beyoncé que Taylor Swift, sachez que la “BeyHive” est, elle, entrée au dictionnaire concurrent The Dictionary.
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“Beige flag”, “de-influencing” et “parasocial”
Dans la shortlist des mots qui auraient pu finir mot de l’année, on retrouve aussi l’hilarant “beige flag”, pied de nez au red flag, désignant une personne tout simplement ennuyante et transparente, “de-influencing”, pour sonner la fin de l’influence en encourageant les gens à moins consommer de nouveaux produits, et enfin “parasocial”, pour les relations unilatérales qu’on peut ressentir avec des personnes en ligne, souvent des stars ou des personnes publiques.
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Bref, si on fait le bilan, encore une sacrée fournée de mots Internet qui font leur entrée dans le dico.