J’ai testé une souris à la verticale et je ne pourrai plus jamais être à l’horizontale (comme Keen’V)

Publié le par Pierre Bazin,

On parle informatique, pas musique, on vous rassure tout de suite.

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Il y a quelque temps, je jouais à ce délicieux jeu vidéo de coopération amicale en 5 versus 5, qu’on appelle League of Legends. Mais alors que mes camarades de jeu rejoignent notre Discord vocal commun, l’un d’entre eux s’excuse et annonce ne pas pouvoir jouer : “Je dois reposer ma main, j’ai trop joué hier, j’ai un début de tendinite”.

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Les douleurs aux poignets sont communes lorsqu’on utilise toute la journée un ordinateur et j’interroge tout de même mon ami sur ses pratiques ergonomiques. C’est alors qu’il envoie la photo de son… setup.

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Nous hurlons. Nous pleurons. Nous déclarons la mort de son poignet assassiné par le vide béant que son propriétaire laisse en dessous. Après quelques remontrances dignes du meilleur ergothérapeute de comptoir, je place mon petit flex “moi, j’teste une souris verticale depuis quelques jours, c’est le feu”.

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Évidemment, à ces mots, vous m’imaginez en train de siroter d’un air supérieur mon virgin mojito sur la terrasse d’un rooftop du Marais. Eh bien vous avez tort, déjà parce qu’il n’y a pas de rooftop dans le Marais, mais surtout parce que, comme dirait le grand Kameto, “Je suis un putain de geek“.

Verticale mais pas bancale

En effet, j’ai eu l’occasion de tester pour quelques semaines une souris dite verticale, le modèle Lift de la marque Logitech pour être exact. Alors évidemment, au déballage, c’est d’abord l’apparence qui me surprend, mais ce n’est bien sûr pas le fait qu’elle soit de couleur rose (je suis hyper-déconstruit, j’ai lu Mona Chollet*).

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Mes collègues aussi sont étonnés de cette forme singulière de souris “verticale”. Bon, on dit verticale, mais elle n’est pas vraiment verticale, elle est en réalité penchée légèrement dans un sens pour s’adapter à la main directrice de son utilisateur.

Source : Logitech

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Les premiers moments avec cette souris verticale, c’est un peu comme essayer une voiture à boîte automatique après avoir conduit une manuelle toute sa vie : ça fait bizarre, mais on comprend vite pourquoi c’est plutôt agréable. Pour la première fois, j’ai le bras entièrement posé sur mon bureau, c’est super agréable. Par contre, il faut un tapis de souris sinon on a le bras qui colle à la surface lisse du bois.

On se fait très vite à la chose puisque si on ne regarde pas sa main, on ne se souvient même plus qu’on a une souris à la forme aussi étrange. C’est même agréable de prendre à chaque fois la souris comme une espèce de poignée, on sent toute la stabilité. Ensuite, dans les faits techniques : il y a toutes les technologies de base : boutons additionnels (au-dessus du pouce), prise en charge Bluetooth, etc.

<em>L’origine du mal sur les souris classiques c’est ce petit espace entre le poignet et le support.</em>

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En fait, c’est surtout sur la longueur que les bénéfices se font ressentir : beaucoup de moins de douleur de poignet et cette sensation de minitendinite continue qui disparaît quasiment. J’ai même eu droit à des félicitations de la part de la médecine du travail pour avoir pris des mesures d’ergonomie. Bon, par contre, j’ai tout gâché parce que j’en ai profité pour faire plus de ranked de League of Legends en rentrant chez moi — et ça, c’est très mauvais pour la santé.

A noter que si,  comme moi, vous avez de grandes mains, vous devriez plutôt vous tourner vers le modèle VX Vertical de Logitech, mais ça reste globalement la même chose.

Deux petits bémols :

  • On ne peut pas prêter sa souris à son pote gaucher, il doit acheter le modèle adéquat — il n’avait qu’à être ambidextre aussi…
  • Pour le jeu vidéo, la transition est un peu plus contre-intuitive, je n’ai pas réussi à passer le pas.