Dans ma jeunesse, j’ai lu les livres Harry Potter, vu les films Harry Potter et grandi avec l’idée qu’il existait autour de moi un monde merveilleux auquel je n’aurai jamais accès. Hélas, je n’étais qu’un pauvre moldu, destiné à suivre des cours de mathématiques et à m’inscrire au ping-pong. La voie 9 ¾ m’était fermée pour l’éternité. Heureusement, Avalanche Software a entendu mes pleurs et a réalisé mon rêve : devenir, l’espace d’un moment, un sorcier, voler sur un balai et lancer des Expelliarmus.
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J’ai pu tester le jeu avant tout le monde, et depuis, j’ai perdu toute vie sociale, toute vie de moldu.
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Tu es un sorcier, Harry (team Poufsouffle)
Le jeu propose ni plus ni moins de devenir le sorcier que l’on souhaite. De la création du personnage au choix de la maison et de la baguette, j’ai pu complètement créer le sorcier que j’imaginais devenir lorsque j’avais 15 ans et que je préparais mes BUSE tout en rencontrant une Serdaigle sympa et drôle qui me séduirait en me battant lors d’un match de quidditch. Évidemment, j’ai choisi Poufsouffle, qui est ma maison de cœur depuis Harry Potter et la Coupe de Feu, et son BG Cédric Diggory.
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Les multiples possibilités pour customiser son personnage apportent énormément à l’immersion au sein de Poudlard. La gestion de l’apparence et de mon balai m’a complètement fait vriller le ciboulot. J’en suis même venu à demander à ma copine ce qu’elle pensait de mon style et de regarder à quelle vitesse je volais dans ma Ferrari volante, alors que, clairement, elle avait autre chose à foutre comme éteindre l’incendie fraîchement déclenché dans notre salon.
La petite cerise sur le gâteau : l’apprentissage des sorts, rappelant les premiers jeux Harry Potter sur PC, où il fallait dessiner les sorts avec sa souris afin d’apprendre Flipendo et Alohomora.
Clairement, la première étape de Hogwarts Legacy : L’Héritage de Poudlard, celle d’effacer la frustration de ne pas avoir reçu ma lettre de Poudlard à 11 ans, était réussie.
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Envie d’aller camper dans les Highlands d’Écosse
Après la création de personnage vient la découverte, et Avalanche Software a fait les choses bien. Le jeu est magnifique, qu’on se trouve dans les couloirs de Poudlard, dans les rues de Pré-au-Lard ou dans la Forêt Interdite. Sur PS5, je suis parti sur le mode “performance” et le 60 FPS apporte encore plus de saveur. Ça allait vite, ça bougeait bien, et je ne pus plus m’empêcher de m’arrêter aux sommets des tours et plateaux afin d’observer le soleil couchant.
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En choisissant Poufsouffle, j’ai eu le droit à une bête de salle commune, rappelant le design des maisons des Hobbits du monde de Tolkien. Du bois et des plantes partout, des portes rondes et des élèves gentils et mignons partout. En offrant à chaque nouvelle pièce un tableau digne d’être accroché dans la salle 75 du premier étage de l’aile Denon du musée du Louvre, les développeurs ne se sont pas moqués de nous. Pour avoir respecté et pris soin de mon petit cœur d’enfant, c’est un grand oui.
Envie d’ouvrir toutes les portes de Poudlard
Voici la raison principale pour laquelle je souhaitais rouler sur ce jeu : découvrir Poudlard et tous les secrets qu’il renferme. Je ne me suis pas trompé : Poudlard est un vrai labyrinthe. Certes, il existe la poudre de cheminette pour le déplacement instantané, mais parcourir les couloirs avec ses petites gambettes est un plaisir qu’il ne faut pas sous-estimer. Comme tous les jeux en monde ouvert, j’ai commencé par me farcir les énigmes et casse-tête se présentant à moi plutôt que sauver le monde et participer aux cours. Je n’ai pas été déçu car certains mystères sont parfois difficiles, ce qui n’est pas pour me déplaire.
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De plus, à chaque fois que je pensais avoir tout vu de Poudlard, on m’en rajoutait une couche avec des zones secrètes, des pièces cachées, des énigmes visibles, des énigmes invisibles et des tunnels sombres dissimulés sous l’école. C’était comme avoir du rab de frites à la cantine, sauf que j’étais le seul élève de la cantine. J’ai aussi vite appris qu’il fallait avancer rapidement dans la quête principale afin d’apprendre les sorts permettant de débloquer les nouvelles pièces.
Dans cet univers très fourni, où chaque virage révélait un nouveau point d’intérêt, j’ai eu l’impression de vivre à l’époque où je devais trouver les cartes de Chocogrenouilles et collecter les dragées de Bertie Crochue. Encore une fois, Avalanche Software a visé juste.
Envie de balancer des Avada Kedavra sur tout ce qui bouge
Deuxième grosse attente de ce jeu : les duels. Car le plus drôle dans le monde de la magie, c’est de pouvoir se mettre sur la tronche et de vilipender de pauvres innocents. Hogwarts Legacy : L’Héritage de Poudlard est malin et propose un système de combat très facile d’accès, mais rythmé, intuitif et novateur pour un jeu de l’univers de Harry Potter. Les sorts sont divisés en plusieurs catégories et simples à utiliser avec la roue des pouvoirs.
Il est aussi possible d’améliorer différents talents afin de se spécialiser. Ainsi, les joueurs voulant miser sur la diversité des sortilèges ou approfondir l’art de la magie noire vont être servis. Pour ma part, étant un grand fan des Souls de FromSoftware, je suis parti sur la maîtrise du contre, donc du Protego et du Stupéfix. Une fois maîtrisé, je suis devenu aussi puissant qu’Albus Dumbledore.
Petit bémol quand même, car il ne faut pas déconner, le jeu n’est pas parfait : lorsqu’il y a plusieurs ennemis, le ciblage caméra a tendance à paniquer et à choisir la mauvaise cible, il se cale alors sur un objet inanimé qui n’a rien à faire là. La multitude de sortilèges balancés dans tous les sens rend aussi la lecture du champ de bataille parfois compliquée. Mais bon, ça reste léger et ça n’enlève que peu de choses au bon ressenti des affrontements.
Conclusion
J’ai passé un super moment et le retour dans la vie réelle ne me plaît que très moyennement. 17/20.