En 2024, faire des transitions gênantes sur TikTok est devenu le meilleur des arguments marketing

Publié le par Mélissa Chevreuil,

Capture d’écran TikTok @centralhoustonnissan

Une chute malaisante suivie d’une transition qui l’est tout autant ? Shut up and take my money !

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C’est la nouvelle passion de ma collègue Kenza : m’envoyer des TikTok d’entreprises qui détournent, grâce à des transitions, des chutes afin de promouvoir leurs produits ou services. OK, la trend ne date pas d’hier, plutôt de plusieurs semaines voire mois, mais elle a pris comme un coup de boost plus récemment. Si bien que ce “challenge” est le nouvel argument marketing numéro 1, loin devant de simples placements de produits par des influenceurs – la méthode old school, si vous préférez.

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@.centralhoustonnissan KNOCKOUT deals 💥🥊 #CentralHoustonNissan #CentralHouston #Houston #Texas #HoustonCars #Nissan #NissanFamily #Car #Cars ♬ original sound - Central Houston Nissan

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Dans le genre, l’équipe de community managers de Nissan Houston plie clairement le game et a certainement inspiré des commerces partout dans le monde voire, cocorico, en France. C’est sans aucun doute le moment de faire un grand shout-out à Salimata qui se donne (littéralement) corps et âme pour promouvoir la marque de prêt-à-porter et accessoires Aprizo, quitte à se mettre à terre pour succéder à une chute avec harmonie, ou se prendre un œuf dans les cheveux, quand ce n’est pas un seau d’eau, ou faire le grand écart (avec un legging à trois jambes, eh oui, on a vu la triche).

@aprizo_off Vous allez tous pouvoir faire le grand écart avec nos pantalons 👌 #aprizo #bonplan #shopping #bay2 #boutiqueaprizo #vetement ♬ son original - www.aprizo.com

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Plus fort encore : Salimata n’a tellement pas notre time qu’elle a carrément embarqué ses collègues dans des mises en scène rocambolesques. Sur cette vidéo par exemple, elle est victime d’un accident de voiture… et graille des frites en mettant du parfum (de la marque Aprizo, forcément). Bon, sur cet exemple précis, on peine un peu à capter si elle veut vendre des fragrances ou de la nourriture on vous l’accorde, mais cela permet de montrer à quel point elle est investie. Si jamais les RH de son entreprise lisent ces lignes, on vous en conjure, ne faites pas les rats et filez-lui une prime, car les vidéos qu’elle incarne font des millions de vues, dépassant souvent celles dont elle s’inspire !

Bon, au risque de casser le délire et car il est nécessaire de rappeler que l’autrice de ces lignes a un minimum de conscience professionnelle et de déontologie (parfois), il serait aussi bon de dire que cette trend divise et pas seulement pour son côté cringe qui fait justement tout son succès. À quel point celles et ceux qui la suivent pour le compte de leur entreprise sont-ils consentants ? Ont-ils pleinement conscience que leur image peut être collée ad vitam æternam à une trend qui flirte parfois avec le ridicule ou l’indécence ? Car parmi les transitions qui fonctionnent le mieux, il y a tout de même celle après la vidéo d’un homme qui chute d’un brancard de manière dramatique. Ce n’est pas du meilleur goût…