Elden Ring, Dark Souls et Bloodborne : on a classé (objectivement) les 8 DLC des jeux FromSoftware

Publié le par François Faribeault,

©From Software

Les vrais ne jurent que par les DLC de Dark Souls II.

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Les jeux vidéo FromSoftware, plus communément appelés Soulsborne, s’élèvent au nombre au nombre de sept. Mais seuls cinq d’entre eux nous ont offert le plaisir de sortir des DLC : Dark Souls, Dark Souls II, Dark Souls III, Bloodborne et Elden Ring. Alors, après être sortis du tunnel que fut le DLC d’Elden Ring, Shadow of the Erdtree, on s’est dit qu’il était temps de revenir sur les huit DLC de FromSoftware, et de les classer.

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#8. Dark Souls II: Crown of the Sunken King (2014)

Dark Souls II possède trois DLC, tous disponibles dans Dark Souls II: Scholar of the First Sin. Les trois sont liés les uns aux autres mais tous ne se valent pas. Crown of the Sunken King est le moins remarquable. Alors oui, c’est agréable de faire de l’ascenseur et d’appuyer sur des boutons, mais les niveaux ne proposent que ça. L’ambiance, c’est la même que mes soirées d’anniversaire où personne ne venait alors que j’avais invité 30 personnes. On n’en ressort pas grandi, de cette expérience.

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Les points forts de ce DLC : le combat de boss optionnel en 1v3, le set d’armure Drakesang et l’espadon Drakesang.

Les points faibles de ce DLC : Sinh le boss final éclaté qui casse toutes nos armes. Elana la queen est aussi oubliable.

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#7. Dark Souls III: Ashes of Ariandel (2016)

Premier DLC de Dark Souls III, Ashes of Ariandel reprend le concept de monde peint de Dark Souls pour nous transporter dans celui d’Ariandel. Le thème, c’est la neige, les loups, les grosses mouches, et les Scandinaves qui tabassent alors que notre perso est niveau 150. Hélas, ce DLC trop court n’est qu’une introduction au second DLC ainsi qu’au personnage de Gael. Sympa mais sans plus.

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Les points forts de ce DLC : le boss final Sœur Friede, qui est clairement l’un des meilleurs boss de FromSoftware, avec ses trois phases aussi originales qu’intenses.

Les points faibles de ce DLC : aucune zone mémorable, aucun set d’armure ou arme qui fait rêver. Vraiment ce DLC tient sur son boss final.

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#6. Dark Souls II: Crown of the Ivory King (2014)

Si on respecte l’ordre des DLC de Dark Souls II, Crown of the Ivory King en est le grand final. Ceux qui adorent Dark Souls II: Scholar of the First Sin ne peuvent qu’apprécier ce dernier épisode. On reste dans le thème de la neige, mais avec un scénario beaucoup moins linéaire qu’Ashes of Ariandel : celui de trouver des alliés en vue de la grande bataille finale.

Les points forts de ce DLC : l’intégration du froid dans le gameplay, des loots à gogo, des boss généreux, et un excellent boss final qui rappelle Sauron du Mordor et sa clique de Détraqueurs.

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Les points faibles de ce DLC : la Lisière Gelée, zone optionnelle qui donne des irritations avec ses chevaux qui nous galopent au visage (en vrai elle est cool, c’est juste qu’elle est très frustrante).

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#5. Dark Souls II: Crown of the Old Iron King (2014)

On pourrait penser que Crown of the Ivory King est un meilleur DLC mais Crown of the Old Iron King possède un truc en plus : il nous tient en haleine. Ce deuxième DLC de Dark Souls II est un marathon où il faut trouver des Taillants du fondeur et des morceaux d’âmes de Nadalia des Cendres. C’est une enquête longue et fastidieuse dans un grand donjon qui fait suer des coudes. Ivory et Old Iron sont deux DLC qui donnent un second souffle à Dark Souls II.

Les points forts de ce DLC : le level design, Sir Alonne, le Chevalier fumerole.

Les points faibles de ce DLC : la zone optionnelle vraiment galère pour pas grand-chose avec un boss démon bleu effroyablement ennuyeux.

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#4. Elden Ring: Shadow of the Erdtree (2024)

Shadow of the Erdtree n’est pas un DLC, c’est un jeu vidéo à part entière. Là où tous les autres se terminent en 10-15 heures, celui-ci compte au minimum 40 heures pour en venir à bout entièrement. FromSoftware nous offre un buffet à volonté avec tout ce dont on rêvait dans un DLC. C’est beau, c’est grand, c’est bourré d’innovations, et le lore nous fait marcher sur le passé de Marika. On peut que passer un excellent moment devant ce jeu.

Pourquoi cette 4e place s’il est si parfait ? Eh bien je reprends l’écriture à la première personne pour expliquer mon ressenti : j’ai eu l’impression qu’on m’offrait trop, et que le jeu ne m’emmenait pas assez dans un petit coin du lore d’Elden Ring. Les nouvelles armes, l’histoire de Miquella, Bayle, tout ça, c’est chouette, mais j’ai eu l’impression de rejouer au DLC de Dark Souls, mais version fast-food.

Les points forts de ce DLC : carte incroyable, nouveaux types d’armes incroyables, et honnêtement j’ai versé ma larme en découvrant le village de Marika. On reste sur la même expérience que le jeu de base.

Les points faibles de ce DLC : son boss final au pattern injuste et la sensation d’un trop-plein, comme si on nous avait fourré deux kebabs bien gras dans le bide avant de dormir.

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#3. Dark Souls: Artorias of the Abyss (2012)

Dark Souls est le jeu qui a défini les Soulsborne. Sorti après Demon’s Souls, il reste néanmoins le chef-d’œuvre originel, le tableau sur lequel les autres ont peint pour tenter d’en copier l’aura. Artorias of the Abyss propose avec perfection un à-côté du jeu de base. Évidemment, si Manus est un merveilleux boss de fin, on applaudit surtout la présence d’Artorias, son design, sa quête et son triste destin. La possibilité de sauver Sif afin de laver nos péchés dans le jeu de base est un clin d’œil qu’on n’oubliera jamais. Merci, FromSoftware.

Les points forts de ce DLC : ses boss, son lore, la zone d’Oolacile et le set d’armure d’Artorias.

Les points faibles de ce DLC : zones un peu vides, frère je peux courir dans une forêt et croiser zéro ennemi c’est quoi ce bordel ?

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#2. Dark Souls III: The Ringed City (2017)

Si Ashes of Ariandel était trop court, Dark Souls III corrige le tir avec The Ringed City. The Ringed City n’est pas un simple DLC, mais plutôt une suite de la quête principale. On reste sur une expérience fidèle au jeu de base, avec des boss majestueux comme les Démons jumeaux ou Midir. On retrouve Gael, qui est un Guts de Berserk caché, et on assiste avec lui à la fin des temps. The Ringed City se positionne comme la conclusion de la trilogie des Dark Souls III et on en ressort avec un véritable sentiment de nostalgie.

Les points forts de ce DLC : des armes et sets d’armures de qualité, des anneaux +3, des zones originales, des chevaliers enclavés stylés, et un duel final inoubliable.

Les points faibles de ce DLC : l’avant-dernier boss (Aube, Lance de l’Église) est un peu moite des mains, on ne va pas se mentir.

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#1. Bloodborne: The Old Hunters (2015)

Toutes les personnes qui ont joué à The Old Hunters aimeraient perdre la mémoire pour le redécouvrir comme aux premiers jours. Toutes les nouvelles zones sentent le poisson frais du marché et chaque combat de boss est un challenge novateur. On ne s’ennuie pas à un seul instant, le niveau de difficulté est ajusté au millimètre près, le lore est impeccablement amené et on ressent à chaque couloir une peur ancrée qui ne nous quitte plus. C’est bien simple, après Bloodborne, j’ai dit “c’était super on se revoit la semaine prochaine ?”, mais devant The Old Hunters, j’ai dit “épouse-moi je veux me réveiller à tes côtés tous les matins pour le reste de ma vie”.

Les points forts de ce DLC : l’épée du Clair de Lune, la zone des laboratoires, la zone du village de pêcheurs, le duel contre Lady Maria, le combat contre Ludwig, et pour terminer en beauté, l’affrontement contre l’Orphelin de Kos.

Les points faibles de ce DLC : aucun.

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Allez hop, ça part en NG+4 sur Shadow of the Erdtree.