Cet article a d’abord été publié dans notre newsletter Fast Forward le 15 juin 2023.
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Ronfler, on est ensemble, ça arrive aux meilleurs. Perso, si je m’endors sur le dos à l’heure de la sieste, je rejoins possiblement le monde des dinosaures, la bouche ouverte dont sort le ronron d’un ptérodactyle endormi. Mais ces ronflements ont aussi une autre caractéristique : ils seraient uniques, comme le sont nos empreintes digitales.
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C’est en tout cas ce qu’essaie de prouver une étude menée par des chercheurs de l’université de Southampton et relayée par le magazine américain Wired. Une étude qui mène à une autre, dirigée par Google et l’université de Washington, et qui s’attarde, elle, sur nos quintes de toux.
Si, pour le moment, ces recherches sont au stade de balbutiements et que les IA entraînées pour reconnaître nos bruits peu gracieux ne sont capables de distinguer qu’avec “seulement” 10 % de précision de plus qu’un humain le chant de votre tuyauterie, il est fort probable que dans un futur proche, vos ronflements finissent comme des infos biométriques sur votre passeport.
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Un futur où on attend donc le premier fait divers où un juge enverra au placard un suspect en s’appuyant sur un bon ron pshiiiii ron pshiiiii. Un futur où, si vous avez envie de commettre un délit, on vous suggérera d’oublier la sieste.