Branchez couverts : pourquoi vous devez utiliser une capote USB

Publié le par Pierre Bazin,

Contre les virus numériquement transmissibles.

A voir aussi sur Konbini

Connaissez-vous le “juice jacking” ? Rassurez-vous, il n’y a aucune insanité physique derrière ce mot. Il s’agit en réalité d’un type de cyberattaque pour infiltrer dans un appareil électronique en passant par les ports USB (de recharge et/ou de connectivité). La méthode est loin d’être nouvelle et vous l’avez peut-être même déjà vue à l’œuvre au cinéma quand le héros s’apprête à pirater tout le système informatique du FBI en y plantant une petite clé USB.

Publicité

En parlant du FBI, d’ailleurs, le compte officiel du bureau fédéral d’enquête américain a récemment rappelé sur Twitter les dangers que pouvait représenter le fait de recharger son téléphone sur les prises publiques, à l’aéroport, etc.

Publicité

Mais rassurez-vous, il est très facile de se protéger de cette pratique du “juice jacking” que nous pourrions traduire littéralement par “l’enjutement de port” – mais nous ne le ferons pas pour des raisons évidentes. Il faut tout simplement utiliser un préservatif USB pour éviter le contact direct entre votre vulnérable port et un potentiel agent étranger numérique néfaste.

Publicité

“Condom USB” est le terme qui a été gardé ces dernières années même si on trouve aussi “SyncStop” – mais beaucoup moins parlant, soyons honnêtes. Il s’agit d’un simple dongle, un petit périphérique avec entrée et sortie USB qui se peut se mettre entre le câble et le port USB. Cela permet de bloquer le canal destiné au transfert de données, ne permettant que la recharge.

Un moyen simple et efficace d’éviter de choper des virus USbiquement transmissibles ou autres logiciels malveillants.