On a l’habitude de les lire tous les jours, mais leur signification demeure souvent obscure. À quoi diable servent ces fameux pourcentages de précipitation qu’on peut lire sur les applications météo ?
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Si on lit qu’il y aura 15 % de pluie lundi prochain, est-ce que ça signifie qu’il y a 15 % de chances qu’il pleuve ? Ou bien que 15 % de la zone concernée sera touchée par la pluie ? Ou encore que l’intensité de la pluie touchera les 15 % ? Si vous aussi cette question existentielle vous empêche de dormir, on a la solution.
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Selon le site du très sérieux NWS, National Weather Service américain, la probabilité de précipitation indique tout simplement la chance pour qu’une zone précise reçoive au moins 0,02 centimètre de pluie. Pour en savoir plus, on a contacté Philippe Caron, chef prévisionniste chez Météo France.
Il nous a confirmé que ce petit symbole de goutte d’eau qu’on aperçoit sur nos applis météo correspond au “pourcentage de risque de recevoir des précipitations à un endroit donné”. Pourcentage lui-même calculé grâce à des supercalculateurs dont les équations permettent d’obtenir des estimations de l’état de l’atmosphère à un instant T. Il estime que selon les modèles de prévision utilisés – il en existe “une bonne centaine” dans le monde -, les résultats sont fournis un certain nombre de fois par jour. L’AROME par exemple, utilisé par Météo France, tourne environ toutes les trois heures.
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Mais alors, pourquoi ces indications sur les applis météo nous laissent toujours dans une totale confusion ? Selon lui, c’est à cause de nos bulletins météo télévisés.
“En France, on a du mal à appréhender ces résultats, les Anglo-Saxons sont meilleurs pour ça”, explique Philippe Caron. En France, la plupart du temps, on nous livre des prévisions sous forme de pictogrammes. Les Anglo-Saxons au contraire, utilisent les pourcentages pour informer de la pluie et du beau temps à la télévision. Outre-Manche, on a donc déjà l’habitude d’interpréter la météo grâce à ces fameux taux…
Mais alors, pourquoi ces pourcentages varient selon les applis météo, et se trompent parfois ? Pour le savoir, on vous recommande notre interview de Serge Zaka, docteur en agroclimatologie et chasseur d’orages :
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