Hier soir, pendant le premier épisode de la saison de Top Chef, un candidat (et son plat) ne nous a pas laissés indifférents. Ambroise, jeune chef de 25 ans originaire d’Indre-et-Loire, passionné de pêche en eau douce, a proposé une assiette 100 % à base de silure. De la chair de à la carcasse, du boudin de sang de poisson à la préparation du foie, tout y passe avec cet énorme poisson qui adore les fonds vaseux de la Loire. On a donc enquêté sur cette espèce de poisson-chat monstrueux aux particularités très cheloues.
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Un poisson-chat hors du commun
Si, comme nous, vous avez un peu tiré la tronche devant la préparation de ce monstre d’eau douce, vous allez sûrement halluciner d’apprendre, qu’en plus d’être moche (si si, désolé, vraiment), il peut s’avérer agressif.
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Premièrement, ce poisson d’eau douce possède sept nageoires, dont la ventrale qui peut créer un tourbillon permettant d’étourdir voire d’assommer sa proie, apprend-on sur la page Wikipédia du bestiau. Généralement mesurant entre 1 et 2 mètres, ce gros poisson visqueux peut peser jusqu’à 300 kg. En France, le plus long spécimen a été trouvé dans le Tarn en septembre 2017 et mesurait plus de 274 cm.
Le silure a un gros appétit : il s’attaque à toutes variétés d’espèces de poissons mais aussi des mollusques, oiseaux d’eau et autres mammifères aquatiques “pourvu qu’il soit capable de l’avaler”. Au bord du Tarn, l’alimentation de certains silures serait même composée à 80 % de pigeons. Rien que ça.
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Attention, poisson méchant
Agressif et grégaire, le silure n’est pas un poisson très sympathique. Selon des légendes médiévales, il serait même un prédateur pour l’homme. En réalité, il n’attaque que lorsqu’il est en période de reproduction ou bien lorsqu’il se sent menacé par un candidat de Top Chef (qui voudrait le changer en boudin). “C’est culotté” dirait notre chère Hélène Darroze.
Du côté des pêcheurs, il y a donc deux catégories de personnes : les pro-silures et les antisilures, notamment à cause de son prétendu impact négatif sur les poissons migrateurs. Vous aurez compris dans quel camp se situe notre cher ami Ambroise.
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Ah et aussi, vous savez qui se balade dans les bassins de refroidissements abandonnés de Tchernobyl ? Notre bon pote le silure.
En danger cette semaine, le cuisinier pêcheur de Bréhémont a finalement réussi à se qualifier in extremis lors de l’épreuve de la dernière chance par Paul Pairet, chef triplement étoilé.
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