Caroline Maya baigne dans l’amour de la cuisine italienne depuis sa tendre enfance. C’est dans le garage familial, en banlieue lyonnaise, que sa grand-mère a créé “pour s’amuser” la pizzeria du Puits-Vieux. Mais elle ne s’imaginait pas que cette petite affaire donnerait lieu à un succès international…
Publicité
Car la passion pour la pizza a été transmise de génération en génération. Son père, Lionel Lombardi, est devenu le premier champion de France en 2006, puis le premier Français champion du monde…
Publicité
Et Caroline Maya s’est assurée de prendre la relève, ce qui lui tenait plus qu’à cœur. Dans une interview pour Actu Lyon, elle explique : “J’ai obtenu la reconnaissance de mon père. Mes grands-parents ne sont plus là aujourd’hui, mais ils seraient tellement fiers. Je l’ai fait pour mon cousin aussi, qui est décédé…”
“Sans oublier mes clients : ils me suivaient, ils étaient tellement heureux pour moi. Certains ont pleuré de joie à mon retour de Parme !”
Publicité
Un travail acharné
C’est une vraie passion pour la jeune femme, qui a pourtant obtenu un diplôme d’infirmière en 2012, mais la championne n’a finalement pas voulu quitter la pizzeria : “Je suis comme chez moi, ici. J’ai travaillé en tant que salariée avant de passer gérante en 2017.” Mais son père, conscient du travail épuisant que demande la restauration, avait pourtant tenté de la décourager : “C’est un travail trop difficile, on vit à l’envers des autres.”
Après avoir participé dans quatre catégories du concours, elle décroche le titre prestigieux dans la catégorie “Pizza a due” qui associe la jeune cheffe à une de ses salariés. Caroline Maya a dû s’entraîner pendant des mois : “C’était le marathon. Je me préparais tous les jours depuis le mois de janvier. Je me suis entraînée, j’ai fait de la boxe pour booster mon mental, j’ai tout donné ! C’était mon rêve de monter là-haut.” Toute la famille s’est mobilisée pour l’aider : “On ne dormait pas, mais on avait une bonne équipe.”
Publicité
Après toute cette pression, la maman de 34 ans a décidé de s’arrêter là : “Maintenant, j’arrête ! J’ai atteint mes objectifs !” Elle veut ouvrir sa propre pizzeria “pour qu’on ressente mon âme”. Mais elle a décidé de garder son authenticité :
“Depuis que je suis rentrée, je ne touche pas terre ! On est blindés de clients, j’ai dû doubler les stocks ! Mais je ne vais pas profiter de mon titre pour faire des pizzas à 20 euros.”
Pour goûter la meilleure pizza du monde, le prix sera donc aux alentours de 11 euros. Ça vaut le coup.
Publicité