Sur la forme, ça se tient : après une rude journée, avouons qu’une bonne bière, ça détend presque autant qu’un bon vieux pote ou un chat-câlin. Pour autant, peut-on qualifier sa bière préférée d’animal de compagnie et monter avec sa pinte dans l’avion comme si elle nous assistait ?
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Floyd Hayes, qui se dit “directeur créatif, créateur d’idées et consultant basé à New York”, a tenté cette expérience peu orthodoxe et a fait enregistrer sa bière sur le registre du Service Dog Registration. Sa demande a d’abord été validée, puis supprimée.
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Qu’est-ce qu’un animal de soutien émotionnel ?
“Je n’ai pas le droit d’avoir un chien dans mon immeuble, s’est-il expliqué, alors j’ai pensé qu’une bière de soutien émotionnel serait plus appropriée. Elle aide à soulager mon anxiété. C’est une bière délicieuse et raisonnable (à 5 %) qui peut être consommée sans gêner ni la coordination œil-main, ni les capacités mentales ni le jugement [sic]. J’ai eu du mal à faire monter la pinte dans les bus publics et dans les lieux de travail, alors j’ai eu l’idée de la faire enregistrer.” Malin !
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Il faut dire qu’aux États-Unis, un débat fait rage : les Américains feraient enregistrer des cochons, des faisans, des lapins, voire des serpents comme animaux de soutien émotionnel pour qu’ils puissent monter avec eux dans la cabine de l’avion. Le ministère des Transports a proposé une nouvelle mesure qui ne permettrait qu’aux chiens d’assistance spécialement dressés (pour les aveugles par exemple) de bénéficier du traitement spécial que ces animaux reçoivent sur les compagnies aériennes américaines.
Floyd Hayes a bien conscience de l’ineptie de sa tentative d’enregistrer sa bière comme animal d’assistance, mais, pour le fun, il a tenté le coup : “Bien sûr, l’idée d’appeler une bière un animal de soutien émotionnel est intrinsèquement stupide. Personnellement, j’aurais choisi ‘levure de bière’, au moins, c’est une chose vivante.”
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, il est à consommer avec modération.
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