Des chefs, journalistes et acteurs de la food font le bilan, calmement.
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Pour faire le bilan de l’année 2018, nous avons convoqué une poignée d’acteurs de la gastronomie et de la scène culinaire française. Coups de cœur, tendances de demain et prédictions : pour le premier épisode de notre grande rétrospective de Noël, nous avons posé à nos invités une question simple : quel·le est le ou la chef·fe qui vous a le plus bluffé en 2018 ? Et un nom est régulièrement revenu…
- Mélissa Bounoua, journaliste et host de l’émission Plan culinaire
- Manon Fleury, cheffe au Mermoz
- Balthazar Gonzalez, chef au restaurant toulousain Hedone
- Katia, de Double Dragon, et Tatiana Levha, cheffe du Servan et de Double Dragon
- Taku Sekine, chef au restaurant Dersou et Cheval d’or
- Mina Soundiram, journaliste et chroniqueuse pour l’émission Très très bon
- Guilhem Malissen, vidéaste sur Hangover Cuisine et podcasteur chez Bouffons
- Julien Pham, fondateur de l’agence Phamily First
- Zazie Tavitian, journaliste gastronomique
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Guilhem Malissen : Le chef Esu Lee de chez CAM. J’aurais pu le mettre dans toutes les catégories de ce questionnaire tellement ce restaurant a été l’un des plus marquants pour moi cette année. On a l’impression d’assister à des tests géniaux sortis d’un cerveau fou. La cuisine a plusieurs années d’avance et la carte est avant-gardiste. C’est vraiment génial à voir et à manger.
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Julien Pham : Ma sœur et cheffe Céline Pham, de manière très objective, pour l’affirmation de sa cuisine, inspirée de sa double culture.
Manon Fleury : Adrien Ferrand, le chef du restaurant Eels. Il est chef d’entreprise à 27 ans, il a eu le courage de monter seul son restaurant et va sans cesse de l’avant.
Mina Soundiram : La cheffe Amélie Darvas, car elle a eu le culot de quitter Paris, avec toute son équipe, pour ouvrir un resto niché dans un ancien presbytère dans un bled paumé au fin fond de l’Hérault. Elle a été primée par le Gault et Millau et le Fooding et je suis sûre qu’elle va décrocher une étoile. Je me souviens encore parfaitement de ce déjeuner chez Äponem, j’en ai pris plein la face. Je ne parle pas seulement de l’assiette, mais aussi de la vue face à ce poster grandeur “nature”.
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Balthazar Gonzalez : Guillaume Monboise, chef nouvellement étoilé du restaurant Sept, pour son évolution.
Taku Sekine : Esu Lee, c’est un nouveau génie à Paris. Il est vraiment doué en matière de création.
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Tatiana Levha : Christophe Pelé, du Clarence, qui a fait un come-back fulgurant. Il offre des moments uniques, une identité très forte, une vraie idée et un vrai parti pris.
Katia Levha : Oui, moi aussi. Et aussi Jordy Navarra, le chef de Toyo Eatery à Manille. Il propose des plats très cuisinés, une cuisine proche de sa culture. Il y fait un travail super. C’est un format et un genre de resto qui n’existaient pas là-bas, à Manille, c’est très courageux et un super endroit.
Zazie Tavitian : Esu Lee aussi, le chef de CAM. Je crois qu’il est encore monté d’un cran cette année. En plus d’être adorable, il propose une cuisine originale, juste, et touche en plein cœur. Je ne comprends pas pourquoi son resto n’est pas tout le temps blindé.
Mélissa Bounoua : Le chef Shinichi Sato du Passage 53. Il n’y avait pas un plat où je ne m’arrêtais pas pour dire “c’est ouf”.
Retrouvez le reste de la rétrospective :