Un samedi soir chez Pedra Alta, l’incroyable franchise portugaise

Publié le par Pharrell Arot,

(© Club Sandwich)

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Ici, on ne rigole pas avec les quantités.

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Beaucoup de potes à l’appétit conquérant, un bel amour pour l’ail, l’huile d’olive, les fruits de mer et la viande rouge, voilà les prérequis pour se rendre chez Pedra Alta, la franchise de restaurants portugais possédant une douzaine d’établissements en France et une poignée au Portugal. Ici on ne parle pas d’assiettes mais d’immenses plats à partager. Les serviettes sont en papier, le vin coule à flots et les serveurs et serveuses se livrent une joute, se battant à coups de brochettes et plats en inox encore bouillants.

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Un samedi soir en province

“Allô ? Oui, c’est possible de réserver ?” La réponse est non, ou pas vraiment, ou “vous pouvez être là dans 15 minutes ?”. Manger chez Pedra Alta semble autant se mériter qu’une pizza chez Big Mamma, comme quoi Paris n’a pas le monopole en matière d’attente pour avoir une table. Ce samedi donc, je suis avec une bande de potes, nous sommes neuf pour être précis, et ce n’est pas notre première virée dans le resto à l’enseigne lumineuse en forme de homard. Mais ici, nous ne sommes pas dans un Buffalo Grill ou autre Hippopotamus, même si le parking aux lueurs blafardes a tout du resto à toit rouge de bord de nationale.

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Ce Pedra Alta, situé à Orléans, ville possédant l’une des plus importantes communautés portugaises de France, est un terrain de jeu qui bouillonne à pleine bulle dès 19 heures. Malgré quelques coups de fil et tentatives de roublardise, nous patienterons une bonne demi-heure avant d’avoir une table, ticket numéroté à la main debout dans l’entrée du restaurant. Mais l’attente ouvre l’appétit, et nous allons en avoir grandement besoin.

Fruits de mer et viande rouge

Une fois installés, tout va très vite. Les assiettes volent et place est faite au milieu de notre table ronde pour l’arrivée des plats à partager. Nous ne sommes pas loin de la scène du repas des Douze Travaux d’Astérix. Pour neuf, nous commandons sur un menu aux incroyables photos un grand plateau de fruits de mer cuits, une côte de bœuf et deux grandes brochettes de filet de bœuf et gambas. Les quantités sont plus que conséquentes, et des assiettes de frites et une cocotte de riz aux fruits de mer arrivent en guise d’accompagnement. Du vin blanc et du vin rouge portugais, et le coup d’envoi est donné.

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Les serveurs s’affairent de tous les côtés pendant que nous garnissons nos assiettes de pinces de homard, de morceaux de bœuf et de sauces de toutes sortes. La lumière s’éteint une première fois, et un “Joyeux anniversaire” en portugais est entonné par le staff, un gâteau garni de bougies volant à travers la salle. Les tablées, à l’image de la nôtre, sont XXL : familles, potes, anniversaires, on vient chez Pedra Alta pour festoyer. Préparé à la portugaise, chaque plat est riche, mais la qualité des produits est remarquable ; les fruits de mer sont frais, la viande est tendre, et rapidement, les estomacs sont contentés. Aux tables voisines, des doggy bags se préparent en fin de repas : ici, il est courant de ne pas finir son assiette.

Les mains se salissent, mais nos gosiers sont heureux, avec une mention spéciale pour le crabe à l’ail bien caché sous les demi-homards et langoustines. Le rythme baisse, mais le vin, lui, continue à être servi. La table ronde se transforme petit à petit en champ de bataille. Un second “Joyeux anniversaire”, puis un troisième, et nous voilà en fin de repas. Quelques pastéis, quelques cafés, et une douloureuse d’une quarantaine d’euros par tête, prix faible comparé à la quantité de mets et boissons engloutis par notre belle équipe. Ambiance bruyante dont on ressort avec l’haleine chargée, Pedra Alta n’est pas le restaurant pour votre prochaine date, mais il sera celui de la bonne franquette entre bons amis, la qualité en plus. Tudo bem.

Toutes les adresses des établissements à Paris et en province sont ici.

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