Après le Danemark, le Royaume-Uni ouvre son premier supermarché anti-gaspillage alimentaire à Leeds.
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Du pain, des pâtes, des légumes, de l’eau, des fruits : dans ce nouveau supermarché de Leeds, au nord de l’Angleterre, on trouve à peu près tout. Sauf que les aliments vendus, s’ils n’avaient pas été récupérés, auraient fini à la poubelle. Derrière ce magasin d’un nouveau genre, on trouve le Real Junk Food Project, un collectif d’activistes anti-gaspillage alimentaire.
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En plus de collecter de la nourriture tout à fait comestible sur le point d’être jetée, “l’entrepôt”, comme l’appellent les initiateurs du projet, a aussi une vocation sociale. Les produits n’ont ni étiquette ni tarif affiché, le supermarché fonctionnant sur le principe du prix libre. Le client choisit ses aliments et les paie au prix qu’il souhaite, comme le raconte The Independent.
“À peu près un tiers de la nourriture produite dans le monde pour la consommation humaine chaque année – approximativement 1,3 million de tonnes – est perdue ou gaspillée. Environ 795 million d’habitants de la planète n’ont pas assez à manger pour vivre une vie saine et active. Cela représente, sur terre, à peu près une personne sur neuf. Nous pensons que cela doit s’arrêter et que ce changement doit intervenir au cours de nos vies, pour que la prochaine génération ne souffre pas de notre ignorance”, explique le collectif sur son site internet.
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Les initiatives pour lutter contre le fléau du gaspillage se multiplient, en Europe et ailleurs
L’Angleterre prend donc la suite du Danemark, qui avait ouvert un magasin anti-gaspillage de ce type à Copenhague en février dernier. Comme les Danois, les militants du Real Junk Food Project veulent ouvrir d’autres supermarchés du même genre dans toutes les villes du Royaume-Uni. En parallèle, ils livrent également des denrées alimentaires aux écoles pour les enfants dans le besoin et nourrissent ainsi 12 000 jeunes par semaine. Ils ont aussi ouvert une trentaine de cafés à prix libre, où les boissons sont préparées avec des invendus. Des invendus que la France, où l’on aimerait voir fleurir ce genre d’initiatives, interdit désormais aux supermarchés de jeter.