Selon une étude britannique, manger beaucoup de légumes, de fruits et d’huile d’olive pourrait rallonger l’espérance de vie.
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Les légumes sont bons pour la santé. Jusque-là, rien de nouveau ni de surprenant. De la cantine aux messages sanitaires en passant par la liste des bienfaits propres à tel ou tel chou ou fruit, nous sommes tous conscients que notre corps va mieux quand on le nourrit avec des haricots verts plutôt qu’avec des frites. Mais pour la première fois, une importante étude britannique fait directement le lien entre alimentation saine et longévité. Adopter un régime méditerranéen basé sur la consommation de légumes, de fruits et d’huile d’olive permettrait de réduire les attaques et maladies cardiaques.
Au Royaume-Uni, le régime méditerranéen pourrait ainsi éviter 19 000 décès liés au cœur. Voilà les chiffres précis fournis par une étude de l’université de Cambridge. Pendant douze à dix-sept ans, des scientifiques ont suivi 24 000 personnes dans la ville de Norfolk, à l’est de l’Angleterre, pour observer leurs habitudes alimentaires. Ils ont défini ce qui constituait un régime méditerranéen, en collaborant notamment avec la Mediterranean Diet Foundation (Fondation du régime méditerranéen). Cette dernière a établi une pyramide pour classer les différents aliments.
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Des fruits, des légumes, des céréales, de l’huile d’olive
Le régime méditerranéen, ça n’est donc pas forcément une salade tomates, feta et olives tous les jours, mais essentiellement des fruits, des légumes, de l’huile d’olive, du pain et des céréales. On y ajoute un peu de produits laitiers, de viande blanche et de poisson et, très rarement, de la viande rouge. Plus les Anglais mangeaient de cette manière, moins ils avaient de chance de mourir d’une crise cardiaque ou de développer une maladie cardio-vasculaire.
“Nous estimons que 3,9 % des nouveaux cas de maladies cardiovasculaires ou 12,5 % des morts dues à des problèmes cardiaques dans la population concernée par l’étude pourraient potentiellement être évités si la population renforçait son adhésion au régime méditerranéen”, explique le docteur Nita Forouhi, qui dirige l’étude.
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La scientifique explique que les superciments aux capacités nutritives « extraordinaires » ne sont pas la solution. En fait, c’est simple : tout est dans l’équilibre, les fruits et les légumes.