L’huile d’olive a beau être l’un des piliers de la gastronomie française, notamment dans la partie méridionale du pays, cela ne l’empêche pas d’être régulièrement maltraitée. Dans une récente enquête rendue publique par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), près de la moitié des huiles d’olive contrôlées sont non conformes.
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Qu’elles soient produites en France ou non, nombre d’entre elles affichent des manquements aux standards de qualité en vigueur. Parmi les 126 prélèvements testés en laboratoire, seulement un quart (25,5 %) ont été jugés totalement conformes en matière de composition et d’étiquetage, alors que 25,5 % ont été déclarés “à surveiller”, notamment en raison de problèmes d’étiquetage, rapporte Capital.
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“Les enquêteurs de la DGCCRF ont contrôlé 227 établissements – des responsables de la première mise sur le marché, des grossistes et des détaillants – et constaté des non-conformités des huiles d’olive commercialisées dans 40 % des établissements contrôlés. C’est chez les grossistes et au stade de la vente directe (Internet, marchés) que la plupart des anomalies ont été constatées”, dévoile la DGCCRF dans un communiqué.
L’organisme met en lumière plusieurs cas de fraudes rencontrés au cours de son enquête et de ses différents prélèvements, à l’image de ces professionnels qui achètent de l’huile d’olive à l’étranger “sans connaître la réglementation en vigueur” pour la revendre, parfois, sous des appellations erronées. Ou encore celui d’un importateur qui commercialisait des huiles d’olive impropres à la consommation.
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Enfin, en conclusion de son enquête, la DGCCRF rappelle un chiffre particulièrement éloquent qui appelle à la prudence et à la vigilance. Seulement 5 % des huiles d’olive consommées en France sont françaises.