Les régimes alimentaires nous prescrivent généralement ce que nous devons manger et quelle quantité nous devons manger (et c’est rarement une fondue aux lardons)… mais ils oublient l’essentiel : l’heure à laquelle nous mangeons. Et là, on a peut-être une chance de se taper une tartine de beurre de plus si on l’avale au bon moment !
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Des experts en nutrition américains ont montré que le moment des repas a des conséquences sur la perte de poids et sur le risque de développer des maladies cardiaques et le diabète de type 2. En fait, de la même façon que notre horaire de sommeil est dicté par les rythmes circadiens, nos habitudes alimentaires sont influencées par deux horloges : l’horloge centrale du cerveau et l’horloge périphérique du corps. La lumière (le passage du jour à la nuit) règle l’horloge centrale, l’alimentation règle l’horloge périphérique, or c’est elle qui donne le coup d’envoi de la sécrétion des enzymes favorisant la digestion.
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Quelle heure est-il dans l’estomac ?
Or ces deux horloges doivent se synchroniser : pour nous aider à rester éveillés pendant la journée et à nous endormir le soir, le corps se concocte lui-même son petit régime métabolique. Du coup, si on se tape une raclette avant d’aller se coucher, on lui envoie un signal contradictoire au moment même où, fidèle à son horloge interne, il sécrétait la mélatonine (qui favorise un bon roupillon) et… on déséquilibre notre horloge périphérique.
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En résumé : plus on ingurgite de calories au moment où la sécrétion de mélatonine se produit, plus on produit de la graisse corporelle.
“Petit-déjeuner comme un roi, déjeuner comme un noble et dîner comme un pauvre”, ce vieil adage serait toujours le secret d’un régime réussi.