Il y a deux ans, le dénouement de l’aventure Top Chef nous avait laissé un petit goût amer. Car si Samuel Albert méritait bien évidemment son long parcours dans la compétition, l’élimination d’Alexia Duchêne en demi-finale nous a parue injuste et nous a littéralement anéantis. Un an après, nouvelle désillusion. À nos yeux, Adrien Cachot devait gagner Top Chef et voici pourquoi.
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Grand cuisinier. D’abord, Adrien Cachot est un cuisinier hors pair. Souvent présenté comme un ovni, il est au contraire un chef avec la tête sur les épaules. À Détour, son restaurant parisien d’une quinzaine de couverts dont il s’est aujourd’hui séparé, Adrien Cachot et sa compagne Emie Wada se livraient quotidiennement à des performances uniques. C’est simple, ils géraient tout à deux : le service, l’accueil en salle, la cuisine, la vaisselle et le ménage d’après service. À l’image du personnage faussement nonchalant, sa cuisine se veut aussi ludique que méticuleuse, sensible et loufoque, ambitieuse et quelque peu aventureuse.
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Faire honneur aux “violets”. Assez rapidement, la brigade violette s’est révélée être notre préférée. Le génie de Mory Sacko, la folie de Gianmarco Gorni et l’énergie de Justine Piluso… Le tout piloté par un Paul Pairet qu’on a également fini par adorer. Tous sont restés amis après l’émission (on vous réserve une surprise à ce sujet d’ailleurs…), preuve qu’ils formaient une brigade soudée et l’une des plus belles équipes juste après la France en 1998. Aujourd’hui, Adrien Cachot est le dernier candidat en lice de cette joyeuse bande et il se doit de gagner pour leur faire honneur.
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Modeste. Adrien Cachot est un chef qui ne cède pas aux sirènes de la prétention. “Je suis comme ça, si ça plaît tant mieux, si ça plaît pas, tant pis”, nous confiait-il pendant le confinement. Tout au long de l’émission, il n’a jamais voulu travestir ou cacher sa véritable personnalité. Ça l’a amené à montrer sa cuisine telle qu’elle est vraiment, quand bien même elle se heurterait aux codes culturels et télévisuels de l’époque. Dans son restaurant comme dans ses recettes à Top Chef, il a à cœur de sublimer avec originalité et créativité des aliments snobés ou boudés par la gastronomie contemporaine (fraise de veau, pouces-pieds, couenne de porc…). Pas étonnant qu’il voue un culte (comme nous) à un chef comme Ferran Adrià.
C’est mathématique. Si Adrien Cachot doit gagner, c’est aussi parce qu’aucune autre issue n’est envisageable. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Si l’on additionne les lettres de son nom et de son prénom, ça donne le chiffre parfait :
A=1 + D = 4 + R = 18 + I = 9 + E = 5 + N = 13 = 50
C = 3 + A = 1 + C = 3 + H = 8 + O = 15 + T = 20 = 50
50 + 50 = 100
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BOUM.
L’audace, c’est lui. On nous l’a bien assez rabâché, cette nouvelle saison de Top Chef était placée “sous le signe de l’audace”. Parmi tous les candidats, Adrien Cachot est objectivement celui qui a fait le plus preuve de culot, de courage et d’aplomb. Mélange d’ingrédients, maîtrise du yolo une épreuve sur deux, et découverte de techniques en direct. Indiscutable.
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Roi des mots-valises. Le pithibab, c’est lui. Le flambad’iode, c’est lui aussi. Le cèpe-honoré, encore lui. Le carsin, toujours lui !
Bienveillance capillaire. En gardant une barbe de champion toute la saison, il a rassuré toute la France pendant le confinement où l’on observait chaque jour un peu plus de désastres capillaires dans les foyers de notre beau pays. Mieux encore, il nous a redonné le moral en plein confinement en nous donnant des nouvelles par visio. Un bol d’air.
Voici donc, en toute objectivité, les arguments de la rédaction en faveur d’une victoire d’Adrien Cachot. Mais de toute façon, qu’il gagne ou non, peu importe. On continuera à le suivre aussi loin que son talent le portera.
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