La quête est longue, semée d’embûches, et à l’instant du dénouement, parfois, tout s’effondre : le melon durement acquis n’est qu’eau, cailloux et tristesse. Armés des techniques de grands-mères – et de celles de nos collègues –, on a passé en revue quatre méthodes pour choisir le précieux melon charentais pour savoir laquelle était la plus fiable.
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Avant de démarrer, notre étude a été menée sur huit melons, une part de hasard sera donc de mise. Mais on vous garantit par contre des tournures graveleuses dans le pelotage du fameux Cucumis melo.
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Technique 1 : une histoire de pédoncule
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C’est la méthode qui est revenue le plus et dont l’Internet des bons plans semble raffoler. Le pédoncule ou, plus simplement dit, la queue du melon, serait le parfait endroit pour connaître le degré de maturité de notre fruit. Encore présente mais en train de se détacher, elle serait preuve d’un niveau de sucre parfait et la garantie que le melon n’a pas trop voyagé.
Verdict : C’est sans doute le plus avancé, mais malheureusement pas le plus sucré. C’est le melon qui en a vu, mais surtout depuis le banc de touche.
Technique 2 : sentir la tête ou les fesses
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Sentir une trentaine de melons sur un étal, c’est l’activité préférée des mamies. Mais quelle odeur viser ? Il existe des melons sans odeur, d’autres à l’odeur un brin fermentée, certains aux parfums plus subtils. Au bord de l’étal, on a consulté une dame d’une soixantaine d’années qui semblait experte. À ma question “on choisit quelle odeur”, elle m’a seulement parlé d’instinct. On a donc choisi celui qui sentait le plus fort.
Verdict : Le melon n’est pas mauvais, mais pas dingue. C’est le melon qui passe en année supérieur avec 10,02.
Technique 3 : 50 shades of green
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C’est sans doute la méthode la plus aléatoire : comparer la couleur, les tâches et les veines de la peau du melon. Des taches jaunes seraient synonymes de maturité et de garantie d’une chair gorgée de sucre. Mais entre les taches sans doute liées au transport pas toujours délicat et la palette complète de différentes teintes, on a opté pour un melon à la peau qui nous semblait la plus fine avec de belles taches jaunes.
Verdict : Ce n’est pas l’affiche qui fait le film. C’est le melon le plus décevant du lot.
Technique 4 : c’est la taille qui compte
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Peser la bête, en la toquant savoir si elle sonne creux, voilà la dernière technique – et, spoiler, la bonne pour nous –, pour choisir un melon au top de sa forme prêt à être dégusté. Passé sur la balance, à taille égale, notre melon pèse 100 grammes de plus que ses congénères, et toc toc toc, sonne comme un coffre vide.
Verdict : Sucré, à la texture parfaite, c’est le grand gagnant du concours. On veut maintenant peser tous les melons du monde pour trouver le plus gros.
Il nous reste un gros mois pour profiter des melons de saison, alors on vous met au challenge de peser le prochain pour mettre à l’épreuve notre étude peu scientifique. Tenez-nous au courant de vos découvertes et expériences.