12 h 05, mardi 20 septembre. Je me rends dans un restaurant libanais pour prendre de quoi déjeuner le midi. Je demande un taboulé. Cependant, on me file non pas un taboulé, mais une SALADE DE CORIANDRE aux pépites de taboulé. N’étant clairement pas une adepte de cette herbe, j’étais choquée par ce que je venais de vivre. Est-ce juste, voire légal, de s’en voir servir comme ça sans être prévenu ? J’ai demandé à mes collègues ce qu’ils en pensaient.
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“J’ai compris que la coriandre était l’herbe du diable”
(Pierre, 29 ans, Concepteur-Rédacteur)
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“Tout d’abord, si vous n’aimez pas la coriandre comme moi, je vous invite toutes et tous à suivre la page I Hate Coriander sur Instagram.”
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C’est une haine profonde. Ça a commencé relativement tard, il y a six ans, lorsque j’ai croqué dans un burrito qui contenait cette herbe maudite qui m’a directement donné envie de vomir. Mon corps n’a pas réfléchi, j’ai directement craché ce truc hors de ma bouche. Au fur et à mesure du temps, j’ai compris que la coriandre était l’herbe du diable. En plus, parfois, tu demandes un plat sans et on te le file avec. Du coup, maintenant, je demande toujours s’il y en a, même quand il n’est pas censé y en avoir. Même quand il y en a un peu dans un plat, ça me dégoûte, parce que ça colle sur les aliments et ça garde le goût ignoble. Ça a un goût de savon et je suis sûr que même le savon a un goût meilleur.
“J’aime tellement la coriandre que je voudrais appeler mon fils Coriandre”
(Fred, 26 ans, directeur artistique)
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J’aime tellement la coriandre que je voudrais appeler mon fils Coriandre et ma fille Coriandra. Si ce sont des jumeaux : Alecoriandre x2. J’aime beaucoup la coriandre parce que je suis vietnamien, et dans les plats au Vietnam, il y en a PARTOUT. Littéralement. Déjà, que ce soit coriandre, menthe, basilic, ciboulette, je mange tous les trucs verts possibles. Je mets de la coriandre dans tous mes plats : dans la salade, la cuisson, les marinades, les sauces. Même la tige, je la mange. Je congèle de la coriandre, en plus. Dans la cuisine, c’est un MUST. Il y a des gens qui délirent sur l’ail, ben moi, c’est la coriandre. Les gens qui n’aiment pas la coriandre, ce sont des gens qui n’apprécient pas la vie. Pour moi, ne pas prendre un plat avec de la coriandre, c’est comme prendre un steak à point. Ce n’est pas drôle.
“Mon ex en mettait partout”
(Gabrielle, 25 ans, motion designer)
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Avant, je ne mangeais jamais de coriandre, mais un jour, je suis sortie avec un gars qui ADORAIT la coriandre. C’était un truc de malade, il en mettait partout. Le frigo était envahi par cette herbe. Moi, je pense que le goût est trop fort, mais au début, j’en mangeais avec lui, ça ne me déplaisait pas de ouf. Mais après, quand on s’est quittés, ça a commencé à me déplaire de plus en plus, en partie parce que ça me faisait penser à lui. Ça prend le dessus sur TOUT, ce n’est pas du tout équilibré. J’aime quand c’est subtil et quand il y a un mélange d’arômes, mais là, c’est agressif, quoi !
“Ceux qui n’aiment pas, tant pis, moi, je sais la vérité”
(Rayene, 26 ans, créatrice de contenu)
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Moi, j’adore la coriandre. J’en mange depuis que je suis toute petite. Je suis algérienne et il y a une soupe chez nous qui s’appelle la chorba. La coriandre, en arabe, ça veut dire “herbe à Chorba”. La soupe est vraiment à base de cette herbe. C’est rouge et très bon. J’aime la coriandre crue, cuite. J’adore. J’en ai même fait pousser ! Au début, j’en ai acheté chez Plantes pour tous. J’ai un peu de la peine pour les gens qui n’aiment pas la coriandre, ils sont victimes de leurs enzymes. Les critiques sur mon amour pour la coriandre me passent au-dessus, parce que je sais la vérité. C’est un handicap, un manque de chance.