Avec le regain des brasseries “à l’ancienne” à Paris, à l’image du Bouillon Pigalle proposant une cuisine traditionnelle à petit prix, l’œuf mayo, un grand classique de la cuisine de bistrot, a le vent en poupe. À la fois abordable, savoureux et régressif, il va pour la deuxième année consécutive avoir droit à son propre championnat du monde.
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Cela se passera le 3 juin prochain à la brasserie Gallopin de Paris, sous la gouvernance de la très sérieuse Association pour la sauvegarde de l’œuf mayonnaise (ASOM). Parrainée par le guide Lebey depuis 1996, elle œuvre pour “la promotion de la tradition gastronomique de l’œuf mayonnaise, la préservation de son authenticité, la valorisation des ouvriers et amateurs y étant fidèles et sa transmission aux nouvelles générations“. Rien que ça.
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La crème de la crème
Le jury, présidé par le chroniqueur gastronomique aux multiples casquettes François-Régis Gaudry, sera composé entre autres par les journalistes Vincent Ferniot et Laurent Guez, les chefs Yannick Alléno et Mathieu Bucher, le président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française Dominique Anract, la vigneronne Marie Luneau-Papin ou encore le sommelier et chroniqueur Gwilherm de Cerval.
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Un jury très sélect qui aura la lourde tâche de choisir parmi neuf candidats sélectionnés au préalable par les membres de l’ASOM pour succéder à Cédric Duthilleul, chef du bistrot Le Griffonnier et grand gagnant de l’édition 2018. En lice, on retrouve également l’œuf mayo du Bon Georges, des Arlots, des caves Petrissans, du Bon Saint Pourçain et du Bouillon Pigalle. Autres participants : les chefs Antoine Westermann, Marc Hæberlin, Julien Duboué, René et Maxime Meilleur et, enfin, Guillaume Gomez, le chef de l’Élysée.
Comment les départager ?
Les règles sont à la fois très simples et très rigoureuses. L’association pour la sauvegarde de l’Œuf Mayonnaise précise qu’il “requiert un œuf de poule de gros calibre cuit à cœur mais sans excès de façon à ce que le jaune, sans être coulant, conserve du fondant”. Quant à la mayo…
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“La mayonnaise doit être maison, souple, nappante et servie en quantité suffisante pour recouvrir toute ou partie de l’œuf, avec un petit surplus permettant de la saucer avec un morceau de pain.”
Les œufs mayo de compét’ seront départagés selon plusieurs critères et notés sur vingt points. Il faudra faire attention au dressage, au goût, bien sûr, mais aussi au choix de son œuf (calibre, cuisson et goût) et à la texture de la mayonnaise.
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Rendez-vous lundi pour le verdict et en attendant, on vous recommande vivement notre recette d’œufs mayonnaise à l’ail noir