Chômage technique pour Paul Pairet, nouveau juré de Top Chef. Après son retour en Chine, début février, suite au tournage quelque peu chaotique de la finale de l’émission, le chef à la tête de trois restaurants à Shanghaï a révélé à RTL qu’il devait fermer ponctuellement ses différentes adresses pendant quatorze jours. “Je suis en quarantaine de mes propres restaurants, je ne peux pas travailler pendant 14 jours”, a-t-il confié. “Il y a tout un tas de mesures préventives”.
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Polux, Mr & Mrs Bund et Ultraviolet, ses trois restaurants dont la localisation est gardée confidentielle, sont fermés en conséquence de l’épidémie du coronavirus Covid-19 qui touche le pays et qui a fait plus de 2 000 victimes. “À l’époque où je suis rentré en France, ça allait parce que c’était avant et on ne sait jamais ce qu’il peut se passer. Il y avait, je crois, dix cas avérés à Shanghaï, à l’époque.”
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“État de siège”
Quelques jours plus tôt, le chef avait confié ses inquiétudes à LCI.
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“Je ne peux pas dire que tout va bien, même si la situation est un petit peu moins anxiogène vue de l’intérieur […], c’est presque un état de siège, expliquait-il alors.
Les gens ne sortent pas beaucoup et de nombreuses entreprises sont fermées. Mes établissements sont fermés également. On a rouvert le café Polux cette semaine, mais les chiffres sont dramatiques. On a cinq fois moins de personnes que d’habitude. […] Les gens ne veulent pas se retrouver dans des espaces confinés. Le fait de voir les serveurs avec des masques dans tous les établissements, c’est quand même un petit peu anxiogène.”
Rentrer en France ?
À Ultraviolet, son restaurant phare où les places sont rares, le chef a même constaté des annulations. Une première pour le restaurant. “Pour la première fois dans l’existence d’Ultraviolet, nous avons eu des annulations, alors qu’en général c’est un restaurant pour lequel les gens ont du mal à réserver. […] Je ne pense pas qu’on réussira à ouvrir avant mars.” De là à retourner en France ? Pas si vite…
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“C’est vrai que je me suis demandé si, du point de vue du business, il ne valait pas mieux que je reste en France pour faire de la prospection et ouvrir quelque chose ici. Mais après, il y a le sentiment de culpabilité par rapport à mes équipes qui sont ici. Je voulais donner l’exemple et être à leurs côtés.”