En 2040, la viande que vous mangerez sera (majoritairement) végane ou artificielle

Publié le par Claire Verriele,

© Impossible Foods via Facebook

La révolution végétale est en marche.

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La production industrielle de viande a un impact considérable sur l’environnement. Selon Greenpeace, l’élevage est responsable de la déforestation, de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre – soit autant que le secteur des transports – et gaspille énormément d’eau.  Au vu de ces chiffres et de l’augmentation de la sensibilité face à la souffrance animale, de plus en plus de personnes se tournent vers le végétarisme et un nombre grandissant d’entreprises et de start-up proposent des alternatives à la viande d’élevage. Ce marché devrait exploser d’ici à 2040. 

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Des alternatives variées 

Un récent rapport du cabinet de conseil américain AT Kearney, repéré par Le Figaro, expose comment la consommation des similis-carnés va peu à peu dépasser celle de la viande “classique” au fil des ans. Selon leurs résultats, les substituts à base de végétaux trop identifiés à des légumes ne vont pas perdurer mais par contre, les similis-carnés “nouvelle génération” qui visuellement et gustativement sont très proches de la viande vont connaître quant à eux un boom incroyable grâce à leur potentiel sensoriel. 

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On peut citer par exemple les start-up américaines Impossible Foods – qui vient de faire une levée de fonds de plus de 300 millions de dollars – ou Beyond Meat, entrée en Bourse en mai dernier. Mais ce n’est pas tout, la viande élaborée à partir de cellules souches qu’on nomme la “clean meat” et qui n’est pas encore commercialisée, deviendra partie intégrante de nos repas quotidiens dans 20 ans. 

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La clean meat, c’est l’avenir 

L’industrie mondiale de la viande qui pèse actuellement 1 milliard de dollars devrait voir ce chiffre baisser petit à petit quand les steaks issus de cellules souches entreront sur le marché dès 2021. Les entreprises israéliennes Future Meat et Supermeat ou l’américaine Memphis Meat étant déjà à la pointe dans ce domaine. 

“Avec les avantages des nouveaux substituts végans et de la viande in vitro, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne prennent une part substantielle du marché”, expriment les chercheurs de l’étude. 

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Selon les estimations de AT Kearney, 60 % des viandes que nous mangerons en 2040 ne seront pas issues d’animaux élevés qui seront remplacés à 35 % par des viandes cultivées en laboratoires et à 25 % par des similis carnés à base de végétaux ou d’insectes grâce aux avancées technologiques. 

Les coûts de production de ces produits devraient baisser dès 2025 et en concurrence économique avec les steaks issus de l’élevage, ils se frayeront alors une place dans les frigos des particuliers encouragés par leurs atouts écologiques, sanitaires et Cruelty Free.

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Reste encore à les banaliser pour que même les carnivores les plus convaincus se familiarisent avec ces substituts qui pourraient aider à fournir en protéines les 10 milliards d’êtres humains prévus pour 2050.