Une consommation excessive de sel peut être à l’origine de maladies cardiovasculaires, qui causent chaque année environ 1 648 000 décès à travers le monde.
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Depuis 2001, le Programme national nutrition santé (PNNS) nous rappelle par ses innombrables spots qu’il ne faut pas manger “trop gras, trop sucré ou trop salé”. Mais si l’on s’applique souvent à éviter les burgers huileux et les sucreries en tout genre, on en oublie parfois de modérer notre consommation de sel. Ce qui n’est pas franchement très prudent, étant donné que le sel augmente les risques d’hypertension et de maladies cardiovasculaires.
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Dans un rapport publié sur The British Medical Journal, des chercheurs ont essayé de visualiser ce qui se passerait si les gouvernements du monde entier s’engageaient dans des campagnes pour réduire de 10 % notre consommation de sel. Les résultats de leurs analyses sont sans équivoque : sur dix ans, c’est près de 5,8 millions d’années de vie en mauvaise santé (exprimées en DALY, “disability adjusted life years”) qui pourraient être évitées.
Des mesures loin d’être irréalistes
Le scénario imaginé par les chercheurs n’a pourtant rien de particulièrement rocambolesque. Il consiste simplement à appliquer à l’échelle mondiale un programme qui a déjà fait ses preuves au Royaume-Uni. Celui-ci implique essentiellement d’éduquer le public sur les dangers d’une alimentation trop salée, mais aussi de négocier des accords avec les entreprises pour s’assurer qu’elles réduisent la quantité de sel contenue dans leurs produits. D’après La Dépêche, le coût de cette mesure est estimé à 1,13$ (environ 0,95 euros) par personne pour dix ans.
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À l’heure où le #SaltBae et ses viandes délicatement assaisonnées font chavirer les cœurs sur les réseaux sociaux, il est important de rappeler que la consommation de sel recommandée n’excède pas les 2 grammes par jour. Une question de modération, comme toujours.