Il y a quelques semaines, on s’est mis en tête de monter un potager dans le patio de Konbini. Au-delà de l’aspect ludique de la démarche, notre volonté était avant tout de raconter les différentes étapes et contraintes de sa conception et de partager avec vous son évolution au fil de l’été.
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Au départ, on a eu un peu le vertige. Car si l’emplacement du potager était déjà tout trouvé, il a ensuite fallu s’équiper. Après avoir longtemps hésité à fabriquer nous-mêmes le carré potager à partir de planches de bois, on s’est finalement rabattus sur un kit vendu en magasins spécialisés, monté sur une palette. Montage rapide, belle finition et alignement des planètes : tout commençait plutôt bien.
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La terre et le compost
Puis, il a fallu le remplir. Et, là, on a déchanté. Notre volonté première était de privilégier des produits et des matériaux responsables et écologiques. Exit le terreau de grande surface, donc. Après quelques recherches, on a jeté notre dévolu sur un terreau universel utilisable en agriculture écologique – qu’on a clairement bien galéré à rapatrier jusqu’à la rédaction.
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Pour l’amender, on a fait appel aux Alchimistes, une association qui récupère les biodéchets de plusieurs restaurants, du simple resto d’entreprise au George V, et qui livre le tout directement chez vous.
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Les plants
Une fois la terre et le compost prêts à l’emploi, une dernière étape s’imposait alors à nous : le choix des plants à incorporer dans notre carré potager. L’espace limité du carré (1,20 mètre carré) tout comme l’exposition (4 à 5 heures d’ensoleillement plein) de notre emplacement nous a imposé des choix drastiques, mais surtout logiques. On a vite compris que ce n’est pas nous qui allions choisir les plants, mais bel et bien le contraire.
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Sur ce coup, nos discussions avec Déborah Dupont-Daguet de la Librairie Gourmande et Ophélie de la chaîne YouTube Ta Mère Nature nous ont pas mal aidés. Plutôt qu’une pépinière dont nous ignorons tout, nous sommes allés rencontrer les petites mains de Pépins Production. Une association, discrètement installée au fond du cimetière de Belleville, qui y cultive des jeunes plants et les met en vente à petit prix à des fins de végétalisation en milieu urbain.
Une fois dans la serre, on s’est laissé guider. À vrai dire, notre unique exigence était de repartir avec un mélange de classiques du potager et quelques plantes un peu plus originales. Résultat des courses : tomate, aubergine, concombre, chou kale, mais également de l’anguria des Antilles, des capucines, de la doliche d’Égypte et un pied de bourrache.
Une fois la canicule passée, on a planté tout ça. Et désormais, il ne reste plus qu’à patienter.