Le resto parisien Abri Soba vaut vraiment le détour pour ses nouilles de sarrasin japonaises.
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Dans la famille des nouilles japonaises, je demande les soba. Avec leurs copines udon (les plus épaisses) et les ramen, elles squattent les tables du pays du Soleil-Levant. Ce sont des pâtes fines fabriquées à base de sarrasin qui sert à la confection des fameuses galettes bretonnes. Chez Abri Soba, pas de complète œuf-jambon-fromage donc, le blé noir se mange dans des nouilles maison à tomber.
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Abri Soba, c’est le comptoir d’un resto très très prisé du même nom, où il est très très difficile d’avoir une table. Aux fourneaux, le célébre chef japonais Katsuaki Okiyama a donc doublé sa cuisine bistronomique créative d’un resto de soba qui, comme prévu, fait fureur chez les foodies.
Le combo gagnant : nouilles parfaites, bouillon goûteux, magret fondant
Au menu, des nouilles version froides servies avec une sauce soja ou sésame, ou chaudes, qui nagent dans un bouillon et accompagnées de beignets de légumes, de gambas, de tofu, d’un œuf mollet ou encore d’un émincé de canard. On opte pour la dernière option. Et c’est gagné. Le bouillon est délicieux, les nouilles parfaites, sans parler des tranches de magret juteux, accompagnées de poireaux à peine cuits.
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Avant ça, on a droit avec le menu déjeuner à une petite salade et à du riz aux assaisonnements déments, un poulet frit qui mériterait d’aller jusqu’à utiliser l’expression “crousti-fondant”. Deux boules de glace sésame-thé vert (hors menu) viennent achever notre faim en beauté. En plus, les soba sont réputées pour allonger la vie. Aucune raison valable de ne pas aller aspirer bruyamment ces nouilles.
Soba entre 9 et 16 euros + 6 euros pour menu déjeuner. Le soir, le restaurant sert des tapas japonais.
Abri Soba, 10 rue Saulnier, Paris IX – pas de réservation.
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