En avril, l’association The Vegan Society révélait que de nombreux Britanniques avaient changé leurs habitudes alimentaires durant le confinement. Un changement d’alimentation qui, dans de nombreux cas, a eu tendance à se détourner du régime carnivore. À tel point que 20 % de la population confiaient avoir choisi de réduire leur consommation de viande et 15 % leur consommation de produits laitiers et d’œufs.
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Une évolution soudaine qui a contraint l’offre en produits d’origine végétale à se diversifier. Selon le quotidien britannique The Independent, le nombre de marques déposées pour les aliments et boissons végétaliens “a explosé au Royaume-Uni”. D’après une étude menée par le cabinet d’avocat spécialisé EMW, le nombre de marques de produits à base de plantes a plus que doublé. Plus de cent marques ont ainsi pu être déposées pour offrir une nouvelle gamme de produits, comme les glaces végétaliennes ou les burgers sans viande.
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Même si les marques ont été déposées avant le confinement, les supermarchés ont aussi pu noter une hausse significative de la demande en produits végétaux pendant l’épidémie. Une croissance qui pousse les multinationales, comme Magnum ou Ben & Jerry’s, à proposer des alternatives véganes à leurs produits.
Si c’est bien la prise de conscience environnementale et la cause animale qui ont motivé 43 % de ceux qui ont réduit leur consommation de produits animaliers, pour 41 % d’entre eux, c’est la pénurie de leurs produits habituels dans les supermarchés pendant le confinement qui les a poussés à revoir leur consommation. Voulu ou subi, le changement des habitudes alimentaires dû au confinement reste dans tous les cas une bonne nouvelle pour l’environnement et le bien-être animal. Il devrait également ravir les végétaliens et végans de longue date, qui pourront profiter d’une offre élargie de produits.
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