Il y a quelques semaines, nous vous parlions d’un sujet délicat, à savoir le risque d’une disparition, ou tout au moins d’une dégradation, des vignobles et de terroirs historiques à cause du changement climatique. Depuis quelques années, en effet, nombre de chercheurs, experts et viticulteurs cherchent à évaluer et anticiper les conséquences d’une hausse des températures sur la quantité de vin produite, mais également sur la qualité.
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Alors que les producteurs de vin installés dans des régions où des températures plus élevées risquent de rendre difficile la viticulture s’inquiètent, d’autres y voient une opportunité. Des régions où les températures étaient jusque-là plus fraîches, et donc historiquement peu impliquées dans la culture vinicole, pourraient bientôt bénéficier d’un climat idéal pour produire du vin de grande qualité — mais aussi d’autres produits, comme la truffe. C’est le cas, par exemple, du vin néerlandais, rapporte Munchies.
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Montée en gamme
Depuis quelques années, les vignobles du pays ont non seulement su se professionnaliser et parfaire leurs processus de production, mais ont surtout su profiter du réchauffement climatique pour produire des cuvées de grande qualité — désolé pour la mauvaise foi dans le titre.
“Selon les experts, l’été extrêmement chaud de cette année fera de 2018 la meilleure année viticole néerlandaise à ce jour”, écrit le magazine qui est parti à la rencontre de Mathieu Hulst, l’un des meilleurs producteurs de vin installés dans la province de Limburg, dans le sud du pays. À la question “Est-ce que votre vin est meilleur grâce au réchauffement climatique ?”, il répond :
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“Je ne me prononce pas définitivement, d’accord ? Parce que nous devons encore produire ce vin. Mais les ingrédients sont bons, tout est très sain, il n’y avait pas de raisin moisi et les volumes étaient incroyables. C’est un peu étrange, car chaque conseiller nous a annoncé que nous enregistrerions un faible rendement à cause de la chaleur. En attendant, je n’ai jamais vu un tel rendement en Europe. Nous avons très vite manqué d’espace”.
Pour lire le reste de l’interview, c’est par ici.