Alors que les premiers détails ont commencé à fuiter, la liste officielle des candidats à la treizième saison de Top Chef vient de tomber. À vos pronostics, les amis.
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Pascal Barandoni
Pascal est l’apprenti au joli parcours, avec de beaux stages à̀ son actif, un titre de Meilleur Apprenti de France 2020 et Objectif Top Chef en poche. Pascal a été formé par les meilleurs, dont Éric Frechon et Alain Ducasse. À seulement 20 ans, il a une âme de compétiteur : il commence les concours à l’âge de 16 ans avec les concours Escoffier, jusqu’à remporter le titre de “MAF 2020”. Pascal vient d’être diplômé d’un BTS Management en Hôtellerie-Restauration au lycée polyvalent Anne-Sophie Pic en 2021. Mais il ne compte pas s’arrêter là : il veut gagner Top Chef, devenir Meilleur Ouvrier de France et rêve d’ouvrir son restaurant à 30 ans, avec une cuisine du terroir mais gastronomique.
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Très proche de sa famille, sa passion pour la cuisine vient de son grand-père, fermier. Pascal voulait devenir charcutier, passion qu’il partageait avec lui, mais ses parents lui ont conseillé de passer le bac dans un premier temps. Originaire de Cuers, une petite commune du Var, il veut prouver que même si on vient d’un milieu hors cuisine, on peut y arriver. Il travaille actuellement au restaurant Le Sud avec le chef Christophe Petra et a fait un stage d’une semaine chez Arnaud Lallement avant de commencer Top Chef.
Lucie Berthier Gembara
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Aujourd’hui cheffe de son propre restaurant Sepia, Lucie a d’abord travaillé pour Gérald Passedat au Petit Nice puis avec Alexandre Mazzi, son mentor. La cuisine n’a pas toujours été une évidence pour Lucie. Elle commence d’abord par faire du commerce international. Le décès de son père en 2010 est un électrochoc et elle décide de suivre son cœur. Elle utilise une partie de son héritage pour se lancer dans la cuisine en suivant une formation culinaire à l’Institut Paul Bocuse.
Ne se sentant pas prête, elle refuse une promotion chez Alexandre Mazzia et éprouve encore beaucoup de regrets à ce sujet. Lucie voit en Top Chef la chance de sa vie. Véritable tremplin pour elle, l’émission lui permettrait de développer son restaurant et de pouvoir avoir une brigade à ses côtés. Elle aimerait beaucoup retrouver Alexandre Mazzia sur une des épreuves de Top Chef pour lui prouver qu’elle a réussi, malgré son erreur.
Elis Bond
Autodidacte, à seulement 21 ans, Elis a ouvert son restaurant traditionnel antillais, avant de devenir chef à domicile. Il est aujourd’hui chef et propriétaire du restaurant Mi Kwabo à Paris et a obtenu la distinction de Jeunes Talents Gault & Millau en 2019 et L’Assiette Michelin en 2021. Elis est né en Guyane et est arrivé en métropole à l’âge de 6 ans avec sa famille. Séparé de sa maman et de ses 11 frères et sœurs pendant un an, il se renferme complètement sur lui-même et se retrouve en situation d’échec scolaire. Jusqu’en sixième, il ne sait pas lire et est considéré comme le vilain petit canard. Tout le monde se moquait de lui. Elis s’est souvent sous-estimé.
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Grâce à la cuisine, il apprend à avoir confiance en lui. Il n’a aucun diplôme de cuisine. Il a commencé plongeur et a monté les échelons jusqu’à devenir chef de son propre restaurant. Pour lui, la cuisine est un art éphémère qui reste dans la tête et dans le cœur. Très jeune, un de ses professeurs lui avait dit qu’il avait de l’or entre les mains. Il met son talent au service de la cuisine et il commence toujours par dessiner ses plats : “Mes plats sont comme des tableaux”. Très fier de ses distinctions, il se sent enfin membre de la grande famille de la cuisine. À travers Top Chef, Elis a envie de montrer ce qu’il est devenu : “J’ai envie de montrer que le vilain petit canard a appris à voler”. Il veut également montrer que la gastronomie d’Afrique et des îles d’Outre-Mer peuvent être raffinées.
Louise Bourrat
Louise a commencé à L’Hostellerie de L’Abbaye de la Celle et au Chalet de la Forêt. Elle a ensuite été cheffe de partie au Bar Boulud au Mandarin Oriental Hyde Park puis cheffe privée et consultante à El Franchute del Barrio au Chili. D’origine portugaise, Louise est aujourd’hui cheffe du restaurant BouBou’s à Lisbonne, qu’elle a ouvert avec son frère qui officie en salle.
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Louise aime à dire que c’est la cuisine qui l’a choisie et non l’inverse. Toute sa famille a toujours su qu’elle finirait cheffe, elle cuisinait déjà à 4 ans. Adolescente, elle préférait cuisiner au lieu d’aller faire du shopping. Si, au départ, Louise avait honte de sa passion pour la cuisine, car considérée comme une voie de garage, elle décide finalement d’en faire son métier. Elle travaille alors dans divers établissements, allant du gastronomique au bistronomique. Féministe, engagée et ayant connu des expériences difficiles en tant que jeune cuisinière, sa brigade de cuisine est majoritairement féminine. Fonceuse de nature, Louise a envie de faire Top Chef pour être poussée dans ses retranchements et vivre une belle expérience.
Mickaël Braure
Après son lycée hôtelier, Mickaël est allé à Lille pour se former à L’Huitrière. À 21 ans, il se retrouve chef de parti au Sébastopol puis second de cuisine chez Marc Meurin. A 25 ans, Mickaël ouvre un premier restaurant avec un associé. En 2019, il ouvre le Bistrot du Witloof dans la campagne lilloise, dont il est originaire. Mauvais élève, le Ch’ti Mickaël a dû très vite trouver un métier qui allait lui plaire et lui permettre de se libérer. Il a failli être électricien mais, daltonien, il a dû trouver un autre métier.
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L’école hôtelière a été une révélation et il s’est fait une place dans un milieu inconnu pour lui. Issu d’une famille modeste avec des grands- parents miniers, il est la fierté de sa famille. Son objectif a très vite été les restaurants étoilés. “J’ai voulu faire des grandes maisons, pour découvrir un monde qui ne m’était pas accessible, et faire goûter des produits de luxe à mes parents”. Très compétiteur, Top Chef est pour lui l’occasion de prouver que peu importe d’où l’on vient, tout est possible dans la vie.
Tania Caddedu
Tania a commencé auprès de Gordon Ramsay en tant que demi-cheffe de partie au Fort Village Resort en Italie. Elle a ensuite été cheffe de partie au restaurant Pottoka à Paris auprès des chefs Sébastien Gravé et Louise Jacob. Après avoir été cheffe de partie au Ritz, elle est aujourd’hui cheffe du restaurant de Juan Arbelaez à Paris, Vida, depuis trois ans. Originaire de Sardaigne, Tania rêvait d’une carrière en France, emblème de la gastronomie.
Elle quitte alors son pays natal pour accomplir son rêve. Arrivée en France il y a huit ans, elle voulait s’affirmer seule et ne dépendre de personne. Elle est arrivée sans savoir parler le français, ce qui n’a pas été sans difficulté en cuisine, mais elle a su se débrouiller seule et a réussi à se faire une place dans le métier. Pour Tania, Top Chef représente le Graal. C’est un honneur pour elle d’être coachée par les plus grands chefs du monde. Elle a envie de montrer que malgré son arrivée en France il y a peu, elle a toute sa place dans le concours : “Je suis tellement fière de faire goûter ma cuisine à des grands chefs, c’est waouh.”
Arnaud Delvenne
Arnaud a commencé comme serveur au restaurant Menta e Rosmarino puis assistant manager chez Quick et cuisinier en prison. Il ouvre son propre restaurant L’Atelier du Goût et devient ensuite chef de cuisine au restaurant Le Moment. Il est aujourd’hui chef exécutif du groupe Van der Valk sur la région liégoise. Arnaud a un parcours atypique. Élève perturbateur un peu fou-fou, il était en échec scolaire. Renvoyé de l’école, il fait l’école hôtelière et se découvre une nouvelle passion. “J’étais un gamin difficile, je n’allais pas en cours, j’ai tout fait pour me faire virer et aller en cuisine.”
Il commence dans un fast-food où il apprend beaucoup. Il travaille ensuite en prison : “Toute expérience est bonne à prendre et on apprend toujours”. Il ouvre ensuite son propre restaurant avant de devenir chef exécutif d’un groupe hôtelier. En mars 2021, Arnaud pesait plus de 115 kg. Il a entrepris un régime et subi une opération : il a perdu 50 kilos en quelques mois. Cette perte de poids spectaculaire modifie totalement sa vision de la cuisine. Il propose maintenant une cuisine light et diététique. Hyperactif, sans filtre, et plein d’humour, son entourage le surnomme “la pile” ou “le taureau”.
Logan Depuydt
Après avoir été second de cuisine pour le restaurant Vlass, il travaille ensuite pour le restaurant le Petit Nice et L’Ostende Queen Palace. Il est aujourd’hui chef et propriétaire du restaurant L’Artiste de Falaen et chef consulting au restaurant Delahaut. Logan est tombé dans la marmite de la cuisine. Sa maman tenait une brasserie et il a toujours baigné dans le monde de la restauration. Tout petit, il faisait des concours de taillage de légumes avec le chef de la brasserie familiale. Sa maman a bien tenté de le dissuader de faire ce métier, mais la passion de Logan a été plus forte et il a réussi à imposer son choix.
Jeune turbulent, pas toujours sur le droit chemin, la cuisine lui a apporté un cadre, une route à suivre : “La cuisine m’a sauvé.” Malgré son tempérament de feu, ses tatouages et sa casquette, Logan cache en réalité une cuisine raffinée : “Ma cuisine, c’est l’opposé de moi ! Moi, je suis brut, tatoué, speed. Ma cuisine, elle est raffinée, féminine.” Personnage haut en couleur et hyperactif, il utilise son grain de folie au profit de sa cuisine. Il n’a pas fait de restaurants étoilés mais en a fait une force. “Je n’ai pas de code, pas de cadre, c’est la liberté !” Très grand compétiteur, Logan est là pour gagner et être le premier Belge à remporter la compétition. Il voit en Top Chef un véritable tremplin et une expérience unique.
Lilian Douchet
Lilian a commencé chef de partie à L’Assiette Champenoise puis à L’Amandier et au Paloma. Il devient ensuite sous-chef à La Truffière et à L’Orangerie. Après ces expériences, il décide d’ouvrir son propre restaurant mais le Covid en décide autrement… Ne pouvant réaliser son rêve et ne souhaitant pas de nouveau travailler pour quelqu’un, il décide de se reconvertir. Il est aujourd’hui directeur d’un hypermarché. Lilian a la cuisine dans la peau. Dès l’âge de cinq ans, il préférait regarder Cuisine TV plutôt que les dessins animés.
“Je suis né pour cuisiner.” Souhaitant devenir le plus grand chef de sa génération, Lilian, grand ambitieux, décide d’apprendre seulement auprès des plus grands. Il enchaîne ainsi les postes dans des restaurants gastronomiques et étoilés. Quelques années plus tard, il se sent prêt à être à son compte, souhaite faire sa propre cuisine et décide d’ouvrir son restaurant. Tout était finalisé mais le Covid réduit ses rêves à néant : “Je devais signer le lendemain du confinement et mon avocat m’a dissuadé de me lancer…” Devenu directeur d’un hypermarché, Lilian n’a pas cuisiné depuis deux ans. Il voit en Top Chef une renaissance, un nouveau départ, l’occasion d’accomplir enfin ses rêves.
Renaud Ramamourty
Renaud a démarré au Laurent et a ensuite enchaîné de belles maisons étoilées : Le Cinq, Le 144, L’Hexagone et L’Histoire, où il était sous-chef. Il est aujourd’hui chef exécutif chez Petrossian et d’autres projets avec la maison sont en cours. La cuisine a toujours été une évidence pour Renaud, c’est sa colonne vertébrale. Sa passion lui vient de ses parents. Il considère sa maman, à qui il doit tout, comme son idole. Tout petit déjà, il aimait cuisiner à ses côtés.
C’est elle qui lui a appris les premières associations de saveurs et les premières techniques. Son papa, ancien militaire, lui a appris la rigueur dont un cuisinier a besoin. Avec l’envie d’en apprendre plus et de se perfectionner, Renaud décide d’aller travailler dans des maisons prestigieuses aux côtés de chefs talentueux. Compétiteur dans l’âme, il s’inscrit à la première saison de Top Chef. Malheureusement pour lui, il n’avait pas réussi à finir son plat et avait été le premier éliminé du concours. Cette année sonne donc comme une revanche pour Renaud : “Cette fois-ci, je ne sortirai pas le premier !” Il a envie de prouver qu’il a aujourd’hui l’étoffe d’un grand gagnant.
Sébastien Renard
Sébastien fait ses armes au Meurice avec Alain Ducasse en tant que chef de partie puis au restaurant Le Papillon avec Christophe Saintagne. Il devient ensuite sous-chef de Marc Meurin au Château de Beaulieu. Il réfléchit aujourd’hui à ouvrir son propre restaurant dans les Hauts-de-France pour proposer une cuisine qui lui ressemble. Tout petit déjà, il adorait aider sa maman en cuisine et préparer des crêpes pour ses petites sœurs. Aujourd’hui encore, il cuisine pour voir des sourires : “C’est beau quelqu’un qui sourit et ça ne coûte rien.” Il a toujours voulu devenir cuisinier. Après un début de carrière dans son Nord natal, il décide de descendre faire ses armes dans la capitale.
Après quelques années, sa famille dont il est très proche, lui manque, il rentre et rejoint Marc Meurin qu’il considère aujourd’hui comme un second papa. Il passe cinq belles années au Château de Beaulieu où il aura la chance de rencontrer Camille Delcroix, gagnant de la saison neuf de Top Chef, devenu aujourd’hui un très bon ami. Sébastien est un personnage drôle et très attachant. Son excentricité n’empêche pas une grande technicité et rigueur. Il vise toujours l’excellence et définit sa cuisine comme “laser”. Très maniaque, tout doit être parfait, de l’ouverture de la brique de lait jusqu’au dressage.
Wilfried Romain
Après avoir fait ses débuts au Luxembourg dans un restaurant étoilé, Wilfried décide de partir travailler à Melbourne, en Australie. À son retour en France, il rejoint Thierry Marx au Mandarin Oriental en tant que demi-chef de partie, puis le Burgundy comme chef de partie. Wilfried décide de partir voyager et de travailler aux quatre coins du monde. Il revient en France au Burgundy en tant que chef de partie et a également travaillé à L’Orangerie en tant que sous-chef au Georges V. Wilfried a toujours voulu faire un métier manuel. Sa première expérience dans un étoilé sonne pour lui comme une révélation. Sa vie rimera alors avec cuisine. À 21 ans, Wilfried a des envies d’ailleurs, de découvrir le monde.
Il part alors s’installer en Australie. Mais son envie de voyager à nouveau se faisant ressentir, Wilfried décolle alors pour l’Amérique du Sud. Sur place, il travaille dans un des meilleurs restaurants du monde, le Borago au Chili. Il décide ensuite d’entreprendre un voyage itinérant en Argentine, au Pérou, en Bolivie en terminant par la Colombie. De retour à Paris, plusieurs expériences s’offrent à lui, dont une à L’Orangerie au Georges V. Il se définit comme un cuisinier voyageur. Ses voyages et rencontres aux quatre coins du monde ont fait de lui le cuisinier qu’il est aujourd’hui. Avec son mètre 97, difficile de ne pas le remarquer. Dans cette nouvelle aventure, Wilfried a envie de montrer que bien qu’il ne soit pas encore chef, il a l’envergure du prochain gagnant.
Thibaut Spiwack
Après des débuts comme commis au Cinq, il devient demi-chef de partie au One O One puis au Senderens auprès de Jérôme Banctel. Il devient ensuite sous-chef au Jules Verne et chef de cuisine à L’Hôtel Particulier Montmartre. Il est aujourd’hui chef propriétaire du restaurant Anona. Bon élève mais adolescent rebelle, Thibaut, en première S, ne se retrouve pas dans le système scolaire et plaque tout pour s’inscrire dans un lycée hôtelier. Son père n’approuve pas sa décision, mais il arrivera à le convaincre et à le rendre fier par un parcours exemplaire : Major au BEP, 3e au Meilleur Apprenti de France, grandes maisons étoilées et ouverture de son propre restaurant.
Cuisinier créatif et engagé, Thibaut propose dans son restaurant une cuisine gastronomique audacieuse et écoresponsable. Cette démarche le pousse à choisir méticuleusement les ingrédients de ses plats (produits de saison, locaux, respect du bien-être animal) et à les travailler d’une certaine manière (travail du produit de A à Z, réduction des déchets, limitation de la consommation d’eau). Chaque contrainte l’oblige à faire preuve de créativité pour trouver des solutions concrètes et vertueuses. Il veille également à l’impact environnemental de son restaurant (ampoules basse consommation, tireuse à eau pour éviter les contenants) et souhaite que son restaurant ait la plus petite empreinte carbone possible. Il fait d’ailleurs partie des 50 premiers chefs à avoir obtenu l’Étoile Verte Michelin. Thibaut souhaite faire Top Chef pour rendre hommage à sa sœur Virginie, disparue tragiquement en 2021. Il veut également rendre fiers ses parents, qui l’ont toujours soutenu.
Elliott Van de Velde
Cuisinier autodidacte et atypique, Elliott a créé de nombreux concepts dans l’événementiel bruxellois avant d’avoir un coup de cœur pour la cuisine. Il a notamment travaillé en tant que chef et responsable de partie event auprès d’Yves Mattagne et Isabelle Arpin. En 2016, il décide de se mettre à son compte et crée sa société d’événements culinaires, Little Chef, qu’il complète d’une seconde structure à but non lucratif en 2019, Hearth Project. Elliott a un cerveau toujours en ébullition, il a une approche intuitive de la cuisine qui lui offre une créativité sans borne. Sa vision à 360° et son hypersensibilité lui permettent, en un coup d’œil, d’appréhender son environnement et de s’adapter à ses équipes.
Diagnostiqué haut potentiel intellectuel, Elliott a souvent été mal compris. La cuisine est son mode de communication, son moyen de s’exprimer. Il a envie de montrer grâce à Top Chef qu’il est idéaliste et pragmatique, mais avec une imagination débordante. Fondateur de l’association Hearth Project, qui a pour but de proposer des repas gastronomiques à base d’invendus alimentaires, Elliott a une cuisine engagée dans le zéro déchet et lutte contre la précarité sociale.
Ambroise Voreux
Ambroise a enchaîné les stages aux restaurants Les Prés d’Eugénie auprès de Michel Guérard chez Alain Senderens et au Manoir aux Quat’Saisons. Il a ensuite été sous-chef de cuisine dans un restaurant d’altitude en saison. Il est aujourd’hui chef propriétaire du restaurant La Cabane à Matelot. De nature discrète, la cuisine a permis à Ambroise d’avoir confiance en lui et de s’affirmer. Après avoir effectué plusieurs stages dans des restaurants étoilés, il devient chef à seulement 19 ans. Son restaurant La Cabane à Matelot est né de son amitié avec Romain Gadais, pêcheur, avec qui il est associé.
Le concept du restaurant est simple : Ambroise cuisine les poissons pêchés par Romain. “Lorsque Romain revient de la pêche, je regarde et je dois faire mon menu avec ce qu’il y a… C’est la surprise, ça m’oblige à être hyper créatif.” Ses expériences de plusieurs mois en Nouvelle-Zélande, au Pérou et au Japon ont beaucoup influencé sa cuisine. Avec son style bien à lui, bonnet en guise de toque et pantalons loufoques cousus par sa maman, dont il est très proche, Ambroise ne passe pas inaperçu tant par son look que par sa cuisine ! Bosseur acharné, Ambroise voit en Top Chef la possibilité de se mesurer à des chefs plus expérimentés que lui et de montrer de quoi le petit outsider est capable, à seulement 25 ans.