Depuis le 1er janvier, les enseignes de restauration rapide sont confrontées à une nouvelle règle qui bouscule leur modèle traditionnel. En effet, les emballages jetables sont désormais interdits pour la consommation sur place, obligeant les McDonald’s et autre KFC à proposer à leurs clients de la vaisselle réutilisable. Si les premiers retours sont plutôt mitigés, les enseignes doivent aussi faire face à de nombreux vols, comme le rapporte une enquête du Parisien.
Publicité
“Nous constatons des pertes. Mais les taux ne sont pas démesurés, comme dans des restaurants classiques”, confie au journal Benjamin Peri, fondateur de Pyxo, qui met à disposition cette vaisselle réutilisable auprès de nombreuses enseignes, dont McDonald’s, Sushi Shop ou encore Pomme de Pain. “Étant donné que c’est une première mondiale, certains sont surpris de voir cette vaisselle réutilisable, et sans doute qu’ils en gardent pour chez eux. Parfois, on constate même que des contenants réapparaissent quelques semaines après. Il est très difficile à dire ce qui relève du vol volontaire, de la maladresse et de l’oubli.”
Publicité
Du côté de McDonald’s, on se veut rassurant, même si le nombre de larcins reste encore flou. “Il est encore trop tôt pour estimer précisément ce phénomène de vols”. Mais d’autres commerces préfèrent prendre les devants, avant de se retrouver à courts de gobelets et autres assiettes réutilisables.
Publicité
Pour éviter les vols, plusieurs d’entre eux misent ainsi sur la communication et la signalétique afin de sensibiliser un public qui n’a pas encore vraiment l’habitude de consommer de cette façon, ou vont même plus loin en faisant appel aux nouvelles technologies. Certaines vaisselles sont équipées de puce à tag RFID, une étiquette collée au dos de ladite vaisselle permettant de suivre chaque récipient, à la fois destinée à dissuader ceux qui entreprendraient de les voler, mais aussi pour tenir le compte et recommander de la vaisselle qui viendrait à manquer.
MISE À JOUR / Nous avons corrigé l’erreur qui mentionnait la présence de puces GPS, alors qu’il s’agissait de puces à tag RFID, une étiquette collée au dos de la vaisselle qui permet de suivre chaque récipient pour mieux gérer les stocks.
Publicité