À l’Assemblée nationale, c’est la galette bretonne qui fait la loi

Publié le par Robin Panfili,

© Christophe Petit Tesson/AFP

En l'absence de cantine des députés, face à la crise sanitaire, la galette et les crêpes ont pris le pouvoir.

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Si l’on ironise souvent sur la légende urbaine d’une “mafia bretonne” infiltrée au sein de nos institutions politiques, il faut bien reconnaître qu’il est parfois difficile d’évacuer cette théorie de notre esprit. Après les bières bretonnes à la buvette de l’Assemblée, l’eau de Plancoët ou bien le beurre salé à l’hôtel de la Questure, c’est maintenant un food-truck breton qui a pris place dans l’enceinte même du palais Bourbon. Hasard ? Coïncidence ?

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“Comme nous devions trouver des solutions de restauration alternative du fait des conditions sanitaires restrictives dans les lieux habituels, nous avons pour la première fois, collège des questeurs, autorisé des food trucks français à l’intérieur de l’Assemblée”, confie Florian Bachelier, député d’Ille-et-Vilaine et premier questeur de l’Assemblée, au Télégramme. Voilà donc comment Sylvie et Hervé Cano se sont retrouvés là, au beau milieu de l’Assemblée nationale, un peu par hasard.

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Au menu : des crêpes et des galettes, dont la traditionnelle œuf-fromage-emmental-jambon, leur best-seller. “On fait aussi l’Andouille de Guémené, c’est notre caviar. On met un point d’honneur à aller chercher nos produits en Bretagne : la farine et le café à Ploërmel, la confiture à Quiberon. Sans oublier le cidre Val de Rance. Il n’y a que la charcuterie qui vient d’Ile-de-France mais le siège social est en Bretagne !”, dit Hervé Cano au quotidien régional. Un bol d’air breton dans le tumulte parisien.