Du premier au dernier épisode, The Walking Dead n’a pas épargné ses jeunes protagonistes. Mais pourquoi tant de méchanceté ? Attention, spoilers.
C’est l’ultime tabou des œuvres de fiction gore. Une ligne rouge que l’on franchit pour signifier au monde sa liberté totale, sinon dans le ton, tout du moins dans l’horreur. Parce qu’après des décennies de films de zombies, nos cerveaux insensibilisés ont tout vu.
Pourtant, rien à faire, la mort violente d’un enfant sera toujours plus choquante que n’importe quelle éviscération. Et cela, The Walking Dead l’a bien compris.
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Pas de compromis
Les enfants, des personnages comme les autres
Ce que le dernier épisode en date a une nouvelle fois démontré, en tuant deux enfants et en mutilant Carl, c’est que personne n’est à l’abri. Si la série est presque à chaque fois attaquée, c’est parce qu’une partie du public considère que les enfants ne sont pas des personnages comme les autres.
Une distinction dont ne s’embarrassent pas les artisans du show, à l’image de Greg Nicotero, qui a notamment réalisé l’épisode 9 de cette saison 6 :
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“Quand nous créons ces histoires, on pense davantage à qui sont ces personnages plutôt qu’à l’âge qu’ils ont. Le comic book ne retient pas ses coups. C’est important pour nous d’honorer cet esprit en continuant de faire des choses inattendues”.
Et pour cela, la série se doit de s’écarter parfois du chemin tracé par les comics. Ainsi, les fans de la première heure avaient beau connaître le destin de Carl, ils n’étaient pas préparés à ce qui arrive à Sophia – qui ne meurt pas dans sa version dessinée, contrairement à Carol – et ne sont pas encore fixés sur le sort de Judith, qui, initialement, est tuée en même temps que sa mère.
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