Le cinéaste maudit aura-t-il plus de chance sur le petit écran ?
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L’histoire d’amour, avec ses hauts et ses bas, du cinéma et des séries se poursuit. Alors qu’on attend avec fébrilité le retour de David Lynch et de son Twin Peaks sur le petit écran, un autre réalisateur atypique travaille sur une série : il s’agit de Terry Gilliam.
L’ancien membre des Monty Python a révélé lors d’un tchat avec le Guardian qu’il planchait actuellement sur l’adaptation de l’un de ses premiers films, Bandits, Bandits, qu’il avait d’ailleurs écrit avec un de ses acolytes des Monty, Michael Palin. Pour vous donner une petite idée du niveau de dinguerie de l’œuvre, regardez le trailer.
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“Nous étudions deux possibilités — la première, une série basée sur Time Bandits [titre anglais, ndlr], et la deuxième basée sur un script que j’ai écrit avec Richard LaGravenese après Fisher King, qui s’appelle The Defective Detective“, a-t-il dévoilé.
Sorti en 1981, Bandits, Bandits suivait les aventures spatio-temporelles d’un jeune garçon de 11 ans, Kevin, visité une nuit par six nains en possession de la carte du temps. Il va se retrouver embarqué dans des aventures rocambolesques, et rencontrer des personnages historiques ou légendaires comme Napoléon ou Robin des Bois. Le casting de l’époque comprenait notamment Sean Connery (dans le rôle du Roi Agamemnon), John Cleese ou encore Ian Holm.
Terry Gilliam a aussi détaillé le scénario tout aussi fou fou de The Defective Detective, si finalement c’est cette option-là qui est retenue :
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“Ce sera centré sur un policier new-yorkais dans la cinquantaine qui fut un héros mais est devenu gros et cynique. Il est en pleine crise existentielle, et va se retrouver dans univers de fantasy enfantin, où les règles des rues de New York ne s’appliquent plus. Par exemple, la meilleure façon de tuer un dragon, ce n’est pas avec un flingue, mais avec une branche d’arme que vous transformez en épée par la pensée.”
Si on est pas souvent chauds pour les adaptations de films en séries, beaucoup trop nombreuses et souvent désespérément formatées par les networks américains, le petit écran aurait bien besoin de la folie douce de Terry Gilliam.