Star Trek: Discovery dans les yeux d’une novice, “Burnham sera mon capitaine Kirk”

Publié le par Delphine Rivet,

A voir aussi sur Konbini

Heureusement, Star Trek: Discovery était en route, et elle avait de sérieux atouts pour me séduire ! D’abord, ce nouveau spin-off est créé par Bryan Fuller, un scénariste que je suivrais jusqu’aux confins du Mordor (après ce terrible aveu, je me dois de balancer quelques références hasardeuses, dans un espoir de me réconcilier avec les geeks). Pour rappel, il a showrunné Wonderfalls, Dead Like Me, Pushing Daisies, Hannibal et est actuellement aux manettes d’American Gods. Être aux commandes du vaisseau Star Trek, c’était son rêve de gosse. C’était aussi l’un de ses premiers jobs d’écriture, sur Deep Space Nine et Voyager.
Bref, contrairement à moi, il a été biberonné par les récits de Roddenberry et a nourri à son tour les fans de la franchise. Il a travaillé d’arrache-pied pour faire revivre le mythe, mais a dû quitter le navire en cours de route, son implication sur American Gods l’empêchant de concilier les deux. On imagine que la décision n’a pas dû être facile…
Ensuite, la flambant neuve Star Trek: Discovery a dégainé son meilleur argument à mes yeux : Michael Burnham. Comme son nom ne l’indique pas, le lieutenant-commandeur de l’USS Shenzhou est une femme (eh ouais, dans le futur, les paranoïaques de la “théorie du genre” ont perdu : homme ou femme, on s’appelle comme on veut). Elle est l’officier en second de la capitaine Philippa Georgiou, une autre femme. Mais il y a mieux : les deux personnages sont joués, respectivement, par Sonequa Martin-Green (The Walking Dead), une femme noire, et Michelle Yeoh (Tigre et Dragon), une femme asiatique. Les rageux vont rager, mais moi je dis “YASSS QUEENS” ! Notre époque est tellement divisée sur ces questions que ce genre de choix, même s’ils sont dans la continuité de la série originale, sont toujours bons à prendre.

Publicité

Une aura qui dépasse la série

Je suis la prochaine génération