Le monde de l’animation japonaise est en deuil après la perte de l’immense Shunsuke Kikuchi. Le compositeur nippon est décédé des suites d’une pneumonie à l’âge de 89 ans selon la JASRAC, l’équivalent de la Sacem au Japon. Il était un homme de l’ombre de la Toei depuis les années 1960, et a notamment participé au succès de Dragon Ball et Dragon Ball Z avec ses thèmes épiques et héroïques inoubliables. Mais Shunsuke Kikuchi, c’est aussi et surtout une carrière d’une trentaine d’années, qui a sublimé par sa musique l’enfance des millennials amateurs de séries et d’animes japonais comme Kamen Rider, Goldorak, Dragon Princess, Doraemon, Dr Slump ou encore Albator 84.
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Shunsuke Kikuchi a souvent été comparé à Ennio Morricone dans le monde de l’animation japonaise. D’abord parce que leur style singulier entre blues et jazz, avec une utilisation majeure des trompettes et instruments à cuivre, marque de fabrique du western spaghetti, était proche. Ensuite, parce que Quentin Tarantino a rendu hommage au compositeur nippon dans la dilogie Kill Bill, en reprenant le titre “Urami-Bushi” dans sa BO, créé à l’origine pour le film La Femme scorpion de Shun’ya Itō.
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Le travail le plus accompli de Shunsuke Kikuchi reste toutefois les compositions de Dragon Ball et Dragon Ball Z, qui rassemblent plus de 450 morceaux et un concert symphonique lors d’une tournée mémorable, qui était notamment passée par le Grand Rex de Paris en mai 2017. Si Norihito Sumitomo a repris le flambeau depuis sur Dragon Ball Super, Shunsuke Kikuchi représente pour les fans un pilier des aventures de Gokû et Vegeta, au même titre qu’Akira Toriyama et la seiyū Masako Nozawa.
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