The bitches are back. Mais Scream Queens a confondu, en ce début de saison 2, un ton débile (qui nous avait séduit jusqu’ici) avec un scénario débile. Et c’est pas pareil you guyyyys !
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Ce mardi, Scream Queens revenait avec, du moins c’est ce qu’on croyait, tous les ingrédients qui ont fait le sel de la saison 2. On s’est un peu fait avoir. Déjà, on aurait dû se méfier : celle que l’on nous avait vendue comme une anthologie “à la Ryan Murphy“, est en fait tristement classique dans son approche : la saison 2 est la suite de la saison 1.
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Mais qu’est-ce que… hein ?!
Trois ans ce sont écoulés depuis les derniers événements qui ont conduit Hester en prison. Les Chanel sont sorties de l’asile et survivent de petits jobs, alors que Zayday a brillamment terminé ses études de médecine (en deux ans, mais hey, la cohérence c’est très surestimée) et est embauchée par l’ex-Doyenne Munsch, pour devenir médecin dans l’hôpital qu’elle dirige désormais.
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Ce premier épisode donne l’air d’une saison improvisée, voire précipitée, qui contredit en tous points l’idée de départ : faire de la série une anthologie avec une saison bouclée et indépendante des autres. Ici, il n’en est rien et ça pose déjà problème.
Le nouveau décor est posé avec une hâte qui trahit les fondements fragiles de cette nouvelle saison. On a, en vrac : un nouveau lieu (un hôpital), un meurtre dans le passé et dont la motivation dépasse l’entendement, la réintroduction, une à une, des héroïnes de la saison précédente, justifiée par les raisons les plus absurdes que l’on puisse imaginer.
Elle balance toujours des références à foison, notamment Making a Murderer ou La Créature du marais, comme autant de clins d’œil à la pop culture, mais la tentative est vaine à ce stade, tant que la saison 2 sera dépourvue de colonne vertébrale…
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Ça pourrait ressembler à un parti pris : hey, on est foufous, on se moque de l’histoire, on va vous faire marrer entre deux scènes “female gaze” sur John Stamos ! Prendre à la légère les bases de la narration, même si la série l’est, légère, c’est une erreur de débutant. Un comble quand on connait l’expérience du trio de showrunners Ryan Murphy, Brad Falchuk et Ian Brennan.
Nope, nope, nope
On assiste, impuissant, à la mascarade qu’est ce premier épisode où l’histoire vient servir les gags, au lieu de faire l’inverse… mais ça, ça demande beaucoup plus d’efforts, que la série n’a visiblement pas l’intention de faire.
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On se retrouve alors avec une succession de scènes “crazy stupid” aussi creuses que le cerveau de Chanel N°5 puisqu’elles ne trouvent aucune (mais alors, vraiment pas la moindre) justification dans l’histoire ou la caractérisation des personnages.
Une seule saison, et déjà, Scream Queens est étouffée par son concept de départ, à patauger dans des choses qu’elle nous a déjà montrées, et à catapulter ces protagonistes dans un nouveau décor de manière totalement artificielle.
C’est d’autant plus regrettable qu’en saison 1, les showrunners avaient réussi à faire très sérieusement une série qui ne se prenait jamais au sérieux. Mais la fougue n’y est plus, les répliques qui tombaient à pic non plus. Scream Queens fait déjà du réchauffé, s’auto-caricature et n’a pas les épaules assez larges pour nous embarquer dans son intrigue capillotractée.
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La suite réserve peut-être des surprises, ne soyons pas des oiseaux de mauvais augure, notamment avec le retour ultra attendu de l’hilarant Chad (Glen Powell)… mais pas sûr que cela suffise à redresser la barre.