Preacher : une messe bordélique, déjantée et jouissive

Publié le par Marion Olité,

Joseph Gilgun as Cassidy, Dominic Cooper as Jesse Custer, Ruth Negga as Tulip O’Hare; group – Preacher _ Season 1, Gallery – Photo Credit: Matthias Clamer/AMC

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Après des mois de teasing intensif, la série Preacher a fini par pointer le bout de son crucifix. Cette adaptation télé est-elle à la hauteur des comics éponymes de Garth Ennis et Steve Dillon ?

Évènement sériel de cette fin de mois de mai, Preacher réunissait sur le papier tous les ingrédients d’une série hot bien dans l’air du temps. Adaptation de comics US cultes (comme The Walking Dead ou Outcast), elle met en scène un prêtre (le religieux est très tendance dans les séries en ce moment) désabusé et badass, qui a bien du mal à contrôler ses accès de violence.
Au début du pilote de Preacher, Jesse Custer (Dominic Cooper) a élu domicile dans la petite ville de Annville County, au fin fond du Texas. Il fume, il boit, et ses méthodes pour aider son prochain sont tout sauf orthodoxes. Peu de temps après, notre prêtre punk à la coupe de cheveux travaillée voit débarquer en ville son ex tueuse à gage, la flamboyante Tulip (Ruth Negga), en possession d’une mystérieuse carte, ainsi qu’un curieux personnage, Cassidy (Joe Gilgun), qui est en fait un vampire.
Tout est question de rythme et d’atmosphère dans ce pilote plutôt réussi. Aux scènes lentes où Jesse et les habitants de Annville vivent un quotidien rythmé par les bars et les sorties à l’église se succèdent des rushs d’action jouissifs. On se souviendra longtemps de l’entrée en piste de Cassidy, bad guy hilarant à l’accent irlandais gratiné (la faute à son interprète, le génial Joe Gilgun, vu dans Misfits). La séquence qui introduit Tulip, en pleine course-poursuite bordélique à travers champs, compte aussi parmi les très bons moments de ce premier épisode.

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